| One Thuesday morning to change it all | Daniel |
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| | Dim 4 Oct - 23:38 NOM : Lyndor PRÉNOM : Daniel Mathias ÂGE : 30 ans tout rond, né au retour du printemps le 2 avril
MÉTIER : Éleveur de profession après avoir passé des années dans le domaine des affaires. Son élevage est encore petit et propose une spécialisation en Pokémon de soins et de bien-être. Parmi les services qu'on y compte, il y a par exemple des cours de yoga et la thérapie par rêves apaisants (merci Paix pour ça !). GROUPE : Evoli
RÉSIDENCE : Daniel habite aujourd'hui Jude's Creek devenu en quelque sorte son petit coin de paradis. Il n'a aucune intention de quitter l'endroit RÉGION D'ORIGINE : L'éleveur est né à Enoville, il est donc originaire de Lathea
Pokémon
Paix ♀
Daniel appelle sa Munna «Paix» car c'est bien ce qu'elle lui inspire, ainsi qu'à tous ceux qui ont la chance de la rencontrer. Il s'agit d'un Pokémon assez discret, un peu dans sa bulle, qui a tendance à faire sursauter les moins avertis en apparaissant de manière soudaine dans leur dos... Clairement elle ne le fait pas par méchanceté, mais il faut admettre que les vives réactions qu'elle suscite peuvent l'amuser grandement à l'occasion. Paix possède son propre rythme et inutile de tenter de la presser : elle aime prendre son temps et surtout roupiller une bonne partie de la journée. Elle est tendre, affectueuse et sociable, parfois un peu bizarre dans ses interactions mais généreuse de son temps et de ses rêves apaisants. Elle manque toutefois de courage lorsque confrontée au danger; ce n'est pas du tout une combattante ! En tout cas, elle est plus maline qu'elle ne le laisse croire. La Munna ne manque pas de ressources pour trouver un repas à votre insu ou éviter ses tâches lorsque possible. Paix a accompagné Daniel à sa sortie du centre où il a séjourné à la suite de son burn-out. Elle était alors un Pokémon sauvage qui oeuvrait dans le jardin. Une complicité s'est rapidement créée entre les deux. Aux yeux de l'éleveur, sa réhabilitation n'aurait pas été possible sans la présence de la petite Munna. Un fort lien les unit donc et ils sont très souvent ensemble. Paix est néanmoins libre de ses mouvements et disparaît à l'occasion pour dormir dans un tiroir ou sous un oreiller. Talent choisi : Prédiction Et toi ? Comment on t'appelle sur internet ? Mon surnom sur Internet est Golden ! Tu as quel âge ? 27 ans et des poussières Tu viens d'où ? De l'autre côté de l'océan Tu as joué aux jeux Pokémon ? Bien sûr ! Depuis ma vieille cassette de Yellow, il y a vingt ans... Une première impression sur le forum ? Déjà communiquée au staff, néanmoins je la répète, on s'y sent rapidement bien et j'ai hâte de RP avec vous Est-ce que tu penses avoir besoin d'aide pour utiliser les différents systèmes de P-Start ? Fort probablement xD Un dernier mot ? Beewoop ! Lien de l'image pour ta carte dresseur (en 200x320) - Code:
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https://zupimages.net/up/20/40/q98g.png Anecdotes Depuis combien de temps vis-tu à Lathea ? Depuis toujours, il y est né. Il a vécu à Enoville toute sa vie avant d'emménager à Jude's Creek dans les dernières années. Que penses-tu du système Gaïa et de son principe de notoriété ? L’éleveur préfère ne pas réfléchir à la politique… à ses yeux il n’est pas assez bien défini lui-même au niveau identitaire pour se permettre de juger et de se créer une opinion nuancée. Pour le moment, le système Gaïa le satisfait. Pour ce qui est du principe de notoriété, il n’y fait majoritairement pas attention et ne se sent pas particulièrement concerné. Pour cette raison, il n’est pas très au courant, mais ce n’est pas tellement surprenant le connaissant. Pourquoi fais-tu partie du groupe Evoli ? Daniel ne pourrait être un meilleur représentant de ce groupe en tant qu'éleveur et prodigueur de soins pour humains comme Pokémon. Quel est le rêve de ta vie ? Une grande question, presque philosophique, à laquelle il n'a pas réponse immédiate. C'est vrai, ce genre de questionnements demande du temps et de la réflexion à ceux qui osent se la poser. Dans les faits, le jeune homme ne pourrait être plus heureux de sa situation actuelle. L'élevage lui correspond définitivement bien mieux que sa carrière en affaire et il se sent beaucoup moins stressé et perfectionniste désormais. Néanmoins le chemin vers la guérison ne s'achève pas ici pour lui. Daniel se sait encore vulnérable et fragile. Il est désormais beaucoup plus attentif à son corps et à ses besoins psychologiques, mais rien ne l'empêche de déraper à nouveau. Son souhait le plus profond est donc de trouver finalement l'équilibre, de bosser dur sur ses traits plus fragiles et ainsi connaître un profond bien-être. Pour ce faire, il place un espoir considérable en son nouveau projet d'élevage et de centre dit «de bien-être». Il veut aider les autres et réussir son coup. Daniel rêve aussi d'une famille plus chaleureuse que la sienne, sans nécessairement entrer dans la vision traditionnelle de celle-ci mais... Avant même d'y penser il sait qu'il doit se trouver lui-même et se définir au niveau identitaire. As-tu visité d’autres régions ? Si oui, lesquelles ? Si non, y a-t-il des régions que tu as envie d’explorer ? Quelques fois lors de vacances, particulièrement Kalos que ses parents appréciaient énormément. S'il aimerait voyager à nouveau un jour, il a d'autres priorités pour le moment. Quel est ton Pokémon préféré, et pourquoi ? Vu son indécision habituelle, il aurait du mal à choisir un seul Pokémon «élu» pour correspondre à son absolu favori... Néanmoins il doit avouer avoir un gros faible pour les Pokémon canins. Le meilleur d'entre eux selon lui est Arcanin, un formidable compagnon tout poilu ! Il rêverait d'en avoir un, un jour. Qu’est-ce que tu aimes ? Danny s’intéresse à énormément de sujets. S’il préfère se tenir loin de la politique, se jugeant particulièrement incompétent en ce domaine, il aime se tenir au courant des affaires, de la science, de la musique et la culture, etc. Lui qui semble si bien habiter son petit monde vous surprendra toujours à connaître quelque série, bouquin ou album obscur que vous appréciez particulièrement. Le jeune homme adore la musique; il s’agit d’un éternel junkie. Elle l’apaise et l’amène à des réflexions plus profondes sur lui-même et sa vie. Instrumentale, blues, jazz, pop, rock, à peu près tout y passe à condition d’y retrouver un certain charme. Il est rare de le voir sans ses écouteurs. Il danse aussi ! Il se débrouille plutôt bien, même. Il s’agit d’un des rares instants de sa vie, lorsqu’il s’adonne à la danse, où il paraît sûr de lui et pleinement abandonné à qui il est. Daniel affectionne aussi particulièrement le sport, il ressent sans cesse le besoin de bouger. Son activité favorite du moment est le yoga, néanmoins il ne rechigne jamais devant un peu de jogging, de natation ou de vélo. Sans chercher à se muscler, l’éleveur se tient en forme. Il est adepte de la notion d’un esprit sain dans un corps sain. Ainsi il prépare lui-même ses plats, mange très peu (voire pas du tout) de viande, garde un menu varié, délicieux et santé. Bien entendu, il apprécie un bon verre de vin et pourquoi pas d’un alcool fort une fois de temps en temps ! De plus en plus, il se développe un amour pour la nature, les balades en forêts, etc. Le changement d’air vers Jude’s Creek aura certainement participé à cet intérêt grandissant. Et ce que tu n’aimes pas ? Daniel n’est pas un être bien difficile, si bien qu’il se contente d’à peu près tout ce qui peut se présenter à lui. Ce qu’il rejette surtout est le désordre, la désorganisation et tout entrave à ses tendances perfectionnistes. Il déteste qu’on lui dise que son travail est exemplaire alors qu’il ne l’est pas et peut se montrer d’assez mauvaise foi de ce côté. L’éleveur possède des goûts plutôt classiques, façonnés par ses parents. Ce qui est trop flashy ou peu naturel l’indiffère ou l’irrite. Il préfère s’éloigner de ce qui est faux et destiné uniquement à plaire aux apparences. Quelques anecdotes : Daniel conserve une cicatrice encore visible d’un incident d’intimidation qu’il a vécu dans son enfance alors que d’autres enfants l’ont poussé sur une clôture, directement sur sa fesse droite – S’il porte des contacts toute la journée, il a aussi des lunettes qu’il porte le soir avant de se coucher pour corriger sa myopie (il en a très honte) – Il lui arrive très souvent de dormir avec une Munna juchée sur la tête, particulièrement quand il fait des cauchemars – Véritable chochotte devant les films d’horreur, vous l’entendrez couiner même si rien ne se produit à l’écran | | | | |
| | Dim 4 Oct - 23:39 One Tuesday morning - Caractère pour ceux que ça intéresse ^^:
Nul ne pourrait nier l’extrême gentillesse dont sait faire preuve Daniel Lyndor. Force est d’admettre que de cette bonté émane de grands défis quotidiens et son lot de problématiques qu’il n’est pas toujours en mesure de reconnaître. L’introspection n’a jamais fait partie de son panel de talents il faut dire, et les soucis le rattrapent très souvent alors qu’il est trop tard pour prévenir les dommages. Effectivement, l’éleveur apprécie se rendre utile, animer les autres d’émotions positives. Il vous offrirait certainement le chandail qu’il porte si vous le demandiez, sans trop se questionner lui-même de vos raisons. Faire plaisir à l’autre lui apporte l’apaisement et le valorise; il s’agit en quelque sorte de sa drogue et comme tout bon accroché a du mal à se défaire de cette tendance qui nécessairement, dans l’abus, ne peut que l’amener à souffrir. Abus il y a, trop souvent, car sa générosité, aussi précieuse soit-elle, devient appât entre les mains de moins bien intentionnés. Il se dilue et s’oublie face aux besoins d’autrui. Il existe trop souvent pour le regard des autres, comment, pourquoi ? Daniel vous fait l’effet d’un rayon de soleil fugace. Il éclaire votre vie un instant et disparaît de votre esprit tout aussi rapidement, comme toute chose éphémère. À force de se définir à travers les autres il en a oublié de définir un véritable sens à la personne qu’il est.
Après plusieurs années de thérapie, Daniel parvient désormais à identifier cette faiblesse chez lui et à y être beaucoup plus alerte. Il souffre et s’agace souvent de celle-ci, sans perdre le cap sur ses objectifs d’un jour parvenir à trouver un équilibre. Son nouveau métier l’y aide grandement : il y trouve une source inépuisable de réconfort. Il a le sentiment de pouvoir aider autrui de manière positive, sans se laisser sombrer lui-même. Le jeune homme réalise un rêve, retombe en enfance et se découvre peu à peu par ce fait même. Daniel est avant tout quelqu’un d’acharné (maladivement) dans tout ce qu’il entreprend. On s’irrite rapidement de cette tendance chez lui : il ne peut effectuer quelque chose sans s’obstiner à obtenir l’absolue perfection et ne tolère aucune erreur de sa part. Éternel angoissé, il restera de longues heures couché sans trouver sommeil à ressasser tout ce qu’il juge inadéquat dans ce qu’il a pu faire au travail, dans ses relations sociales, dans le tri de sa bibliothèque d’albums vintage… Il ne peut aller se coucher si une tâche n’est pas terminée et obsède sur des concepts tels que le rangement et la propreté. Ce perfectionnisme est le résultat d’un abysse profond, d’une blessure jusqu’à présent encore béante, d’une estime de soi défaillante. Daniel ne s’aime pas, pas encore, même s’il essaie d’apprendre. Vous comprenez mieux pourquoi maintenant il a besoin de l’amour des autres à tout prix ?
Il veut bien faire, tout simplement. Et en même temps découvrir un peu plus qui il est réellement. Cette vie qu’il avait jusqu’à présent ne lui a jamais correspondu; quelque part il le savait. Daniel demeure avant tout une personne simple, qui aspire à la tranquillité. Il n’a pas besoin de luxe ou de gloire, seulement d’un peu d’amour. C’est un être sensible et empathique, mais aussi profondément maladroit et lâche. Il manque de courage pour s’affirmer. Il mène tous les combats sauf les siens et se condamne trop souvent au malheur pour faire plaisir à d’autres. Lorsqu’il se laisse réellement aller et abaisse ses barrières, on rencontre un jeune homme un peu clownesque, qui apprécie faire rire les autres. Au vu de sa maladresse sociale, on finit souvent par rire de ses efforts plutôt que de ses résultats, mais c’est l’intention qui compte ! Il existe un certain charme à cette part plus vulnérable de lui qu’il ne s’autorise à montrer qu’en de rares occasions. Daniel apparaît vivre dans son petit monde, il est souvent surpris et a tendance à gober à peu près tout ce qu’on pourrait lui raconter. À ne pas méprendre cette naïveté pour de la stupidité ! Danny est doté d’une intelligence supérieure qui lui permet d’analyser les situations et apprendre très rapidement. Sa capacité de raisonnement surclasse celle de beaucoup d’autres. Néanmoins ces forces intellectuelles s’accompagnent de profondes lacunes sociales et de rigidités qu’il est parfois difficile de contourner. Daniel est absolument intolérant devant l’erreur (particulièrement les siennes) et ce qui a été mal pensé, construit ou conçu. Il devient anxieux lorsque l’ordre des choses n’est pas respecté et se rassure en adoptant des petites routines qui déplaisent et agacent certains. Au fil des années, Daniel a appris à être plus flexible. Il demeure une personne stressée de nature. Il se soigne, il essaie ! |!| Attention |!| Cette fiche comporte des thématiques qui pourraient trigger certaines choses chez le lecteur. Entre autres, ce texte explore des sujets tels que la santé mentale (particulièrement l'anxiété sociale et les troubles anxieux, les crises d'angoisse, la dépression et les pensées suicidaires) ainsi que d'autres thèmes tels que l'intimidation. Je préfère prévenir au cas où ! Ce jour a marqué un tournant dans sa vie. Pour le meilleur ou le pire, tout dépend des perspectives. Ce jour-là, Daniel s’est convaincu qu’il allait mourir. En un sens, il n’avait pas tout à fait tort. Quelque chose au plus profond de lui-même s’est effectivement éteint pour mieux renaître. Il se souvient de manière embrouillée des pas l’ayant mené jusque-là. Quelque chose dans la routine clochait en cette matinée du mardi comme toutes les autres. Une sorte de résistance, de lenteur, quelque chose qui l’a désorganisé de manière insidieuse et subtile. Il n’a réalisé son retard qu’en pénétrant le hall, une poignée de secondes en retard. Ce matin-là, il n’eut pas l’occasion de saluer le garde de sécurité de l’immeuble, l’affable Irwin dont il ne connaissait pourtant qu’à travers ce petit rituel instauré au fil des années. Il dû courir pour s’engouffrer dans l’ascenseur, étendre le bras pour stopper le mouvement inexorable des portes qui se refermaient l’une contre l’autre. L’ascenseur a protesté d’un «ting!» avant de lui céder passage. Plein de confusion, il s’est excusé d’un regard aux autres passagers avant de se caler à sa place habituelle, prêt à entreprendre sa longue ascension vers les bureaux supérieurs. La désapprobation de ses collègues, même si elle ne dura qu’un bref instant, le hantait toujours tandis que l’appareil se mettait en marche. Le sprint pour traverser le hall n’aurait pas dû mettre en nage ainsi. Son complet pourtant parfaitement taillé lui paraissait soudainement trop petit, une contrainte désagréable. S’éclaircissant la gorge, il passa un doigt sous son collet, dans l’espoir d’aérer son cou où déjà quelques gouttelettes de sueur perlaient. La musique et les mouvements réguliers de l’ascenseur le berçaient de manière presque intrusive. Il n’avait jamais remarqué à quel point l’ascension pouvait s’avérer désagréable. À quel point lui et les autres passagers se partageaient un tout petit espace, qu’en oscillant régulièrement leurs coudes s’entrechoquaient. Au creux de sa poitrine apparaissaient les premiers signes, les signes précurseurs d’une tempête. Il ne les vit pas ce jour-là, car c’est en ce mardi matin que se produit la toute première de trop nombreuses attaques. Ce jour-là où il a sombré. Peut-être que sans cette pensée pourtant banale l’ayant traversé soudain, il n’aurait pas cédé. C’est ce qu’il s’est dit beaucoup plus tard, tout en sachant pertinemment qu’il vivait depuis longtemps sur du temps emprunté et que cette situation se produirait tôt ou tard. C’est banal oui. Il s’est dit «Avant, je prenais toujours l’escalier.». Pourquoi cette pensée l’a-t-elle autant brutalisé ? Il la reçu à la manière d’une claque. Son cœur s’est emballé de manière désordonnée. Une vague de chaleur lentement s’est emparée de son corps, sans la réassurance habituelle accompagnant cette sensation. Non. Il se sentait étouffer, les poumons compressés par une cage thoracique motivée à les retenir prisonniers. Daniel a levé une main tremblante vers son visage devenu blême, cherchant à chasser le malaise. Alors que l’ascenseur s’est arrêtée pour la deuxième fois et a produit encore une fois le fameux son «ting!», sa vision ne se résumait plus qu’à un cylindre noir. Haletant et étourdi, il a cherché appui contre le mur de l’ascenseur, incapable de respirer, cherchant l’air qui se refusait délibérément à entrer en lui. Son esprit n’était plus qu’un amas d’idées confuses, qu’un circuit électrique dépourvu de sens. Les secondes s’égrainaient pour voir son état s’empirer. Les autres passagers échangèrent des regards tout d’abord avant qu’on ne réalise que Daniel souffrait réellement. Entre conscience et inconscience, il n’entendait pas leurs voix. Sa poitrine n’était plus que douleur aigue, tout autour de lui que bruit et chaos. Il allait mourir. Nécessairement, ce malaise ne pouvait s’expliquer de cette manière. Une à une, les fonctions de son corps s’éteignaient et il glissa au sol, nauséeux. Une fraction suffit pour qu’il voit toute sa vie flasher devant ses yeux, ce beau cliché qui l’atteignit de plein fouet avant de sombrer dans l’inconscience. La première chose qu’il vit furent ses parents. Évidemment, sans eux, il ne serait pas là. Daniel n’a jamais véritablement connu toute leur histoire, peut-être est-ce la raison pour laquelle il s’est langui d’amour toute sa vie. Entre ses parents il n’y avait pas de grande épopée romantique, pas d’étincelle. La relation servait leurs besoins à tous les deux. Il n’y avait pas là de fatalité, simplement un profond pragmatisme. Sarah et Edan vivaient dans parfait équilibre dépourvu de passion et de ce partenariat émergea une sorte de nécessité d’avoir un enfant. Il fallait à la fois assurer la descendance et l’image d’une famille adéquate, dans une société obsédée par l’image. Sarah goûtait toutefois peu à la vie de femme enceinte et toute l’expérience de même que l’accouchement s’avérèrent un véritable calvaire pour elle. Après un bébé, elle a jugé avoir rempli son devoir familial et plus jamais il ne fut évoqué d’en avoir d’autres. Daniel se buta rapidement à cette porte close alors que, encore petit, il réclamait un petit frère ou une petite sœur. De la même manière que bien des enfants uniques, Danny souffrait de solitude. Néanmoins, il ne manquait pas de créativité pour s’occuper, et ses parents le fournissaient en autant de projets destinés à forger à leur suite un être hors du commun. Sarah et Edan provenaient eux-mêmes de familles aisées; ils occupaient de hauts rangs dans la société. On les prenait comme exemples de réussite et nécessairement leur fils ferait de même. Il faut dire que le gamin était doté d’une grande intelligence, issue sans l’ombre d’un doute de ses parents. Bambin précoce dans ses apprentissages (lui, ramper ? non mais quoi encore… il est simplement passé d’assis à la position debout puis à la marche, comme les grandes personnes), il s’exprimait avec un langage éloquent pour son âge et séduisait les adultes de sa grande politesse (et ses bajoues adorables, aussi). Daniel s’occupait seul majoritairement et goûtait peu aux rencontres avec les autres enfants de son âge… Celles-ci se solvaient très souvent en d’abruptes déceptions. Les autres étaient très différents de ce qu’il s’imaginait, cet ami parfait qui n’est jamais venu. Son entrée à l’école s’est avérée la plus grande déception de toutes. Combien il était excité à l’idée d’entrer à l’école des grands, avec son petit sac à dos et ses grands yeux luisant d’étoiles ! Déjà, il attendait avec impatience les leçons et les devoirs, comme il avait pu le voir à la télévision. Il avait soif d’apprendre et de se faire des amis. Bien entendu, les choses ne se sont pas passées tel qu’il se l’était imaginé. On lui demandait de faire de la pâte à modeler et du bricolage, d’aller jouer dehors et d’écouter des contes. Les amis adoraient ces activités. Beaucoup pleurèrent leur mère à la rentrée des classes. Ils étaient bruyants, désordonnés et chaotiques. Daniel, intimidé, s’est empressé de s’éloigner, se disant que demain serait meilleur. Il y avait tant d’espoir dans son petit cœur, il fallu longtemps, très longtemps avant que celle-ci ne s’égraine pour céder à la détresse qui de jour en jour s’installait. Car Daniel n’était pas comme les autres enfants. Il avait des intérêts différents, il apprenait beaucoup de choses par lui-même. Il était intolérant envers les fautes des autres et était hypersensible. Dès qu’on le contrariait, il se mettait à pleurer, ce qui devint bien entendu source de divertissement pour ces camarades de classe. Le pauvre n’avait jamais développé les habiletés nécessaires pour échanger avec ses pairs. Maladroit, pleurnichard et réactif, il devint rapidement la victime favorite des intimidateurs. Il était mis à part des autres et rejeté. Pourtant, il dédoublait d’efforts pour créer des amitiés sans y parvenir vraiment. L’école l’ennuyait, c’était trop facile ! Il y eut beaucoup de disputes avec ses parents qui méprenaient ses mauvaises notes pour des difficultés académiques. Personne ne vit que sans véritable défi, Danny ne pouvait se développer et s’épanouir. Il y avait pourtant chez lui un potentiel irréfutable. Daniel coulait. Ses journées à l’école étaient teintées d’angoisse. Le matin, il se sentait si anxieux qu’il était souvent malade. Il évitait le plus possible tout contact avec ce milieu qui le rendait si malheureux et trouvait réconfort dans ses cours du soir, le tennis, le piano, les cours de langue, la danse… toutes ces activités auxquelles ses parents l’inscrivaient pour compenser en quelque sorte ses piètres résultats scolaires. Il eut plusieurs tuteurs à cette époque et tous en venaient à la même conclusion : il n’y avait aucun problème d’apprentissage chez cet enfant. Le souci venait d’ailleurs et il fallu beaucoup de temps avant qu’il ne soit correctement repéré. L’exploit revient à sa merveilleuse enseignante alors qu’il avait déjà neuf ans et qui reconnu en lui toutes les caractéristiques d’un enfant doué. Il y eut investigation pour en venir à cette même conclusion. Sarah et Edan changèrent d’école l’enfant vers un établissement proposant des classes pour enfants doués. Daniel s’y sentit déjà plus à sa place au niveau des apprentissages et bientôt afficha des notes qui témoignaient de son potentiel. Néanmoins, ses difficultés en d’autres domaines persistaient, particulièrement au niveau social. À cet âge, l’enfant dû s’adapter. Il a réalisé que plus il se montrait gentil et docile avec les autres, plus il était accepté et apprécié (du moins de sa perception). Dans les faits, l’abus se poursuivait. Daniel ne savait pas dire non et faisait tout pour impressionner ses «amis», y compris faire le pitre en classe. Cette tendance se poursuivit même dans son adolescence. Son adolescence s’avéra plus équilibrée. Il y a vécu beaucoup plus de succès grâce notamment à une poignée d’amis qui lui ressemblaient bien plus en termes d’intérêts et de personnalité. Même s’il aspirait toujours à plaire aux plus populaires de l’école, sa petite bande le contentait. Il obtenait d’excellents résultats à l’école qui l’ont aidé à se tailler une place convenable dans la suite de son parcours scolaire. Par la suite, le jeune homme s’est engagé dans un parcours particulièrement classique. Les études tout d’abord, dans le domaine des finances pour bien entendu plaire à ses parents. De toute manière qu’aurait-il fait ? Il n’avait jamais véritablement appris à se connaître, trop préoccupé par l’opinion qu’on pouvait se faire de lui pour développer sa propre identité. Ce chemin lui apparaissait aisé, et pendant quelque temps ce fut ainsi. Il y avait quelque chose de particulièrement rassurant à suivre cette voie toute tracée, quelque chose qui facilitait la brutalité souvent rencontrée par les étudiants universitaires lors de leurs études supérieures. Ici, Daniel n’avait pris aucun risque : sa vie était hermétique et ponctuée de la routine des examens, des travaux à remettre, des fêtes dépourvues d’intérêt, des rencontres qui aussitôt s’effacent et sombrent dans l’oubli. Pourtant, l’anxiété se manifestait déjà. Au détour de sa vie adulte, le jeune homme en sentit les premiers véritables effets : la sensation de pincement au fond de sa poitrine lorsque la fatigue s’installait et que les échéances effrénées l’emportaient au détriment de ses saines habitudes, l’insomnie et les préoccupations grandissantes par rapport à ses notes et son rendement scolaire. D’élève exigeant, il devint excessif voire obsessif. Heureusement, ses forces au niveau scolaire lui ont apporté bientôt le fruit de son travail : il gradua avec honneur dans une prestigieuse école, prêt à s’engager réellement dans le monde de travailleur. Sa dernière année scolaire s’est déroulée de manière un peu particulière, en stage dans une compagnie d’Enoville où le jeune homme se plaça rapidement ensuite. Daniel aurait probablement dû être plus attentif. Déjà à son époque de stagiaire, on entretenait à son égard d’impossibles attentes qu’il s’acharnait à atteindre en plus de devoir compléter ses travaux toujours attendus par son établissement scolaire. Un stage rémunéré de manière dérisoire, ce qui ne dérangeait pas l’étudiant. «Je suis payé en expérience !» aimait-il scander, si fier de lui. Le pauvre n’avait pas l’œil pour déterminer à quel point il pouvait être exploité et que ce qu’on lui demandait surpassait largement les attentes du stage. Il s’en moquait, il avait tant à prouver ! Surtout à lui-même. Son acharnement plaisait alors cela le satisfaisait lui aussi. Se faire engager au cœur de cette compagnie par la suite le mit en joie. Il se voyait déjà monter les échelons, devenir une figure importante d’Enoville. Il voulait l’argent, la gloire mais surtout la reconnaissance. Il n’y a trouvé que déceptions et amertume. Il fallu une année entière avant que son projet ne se concrétise et qu’il n’accède à un poste plus alléchant au vu de ses compétences et ses connaissances. Malgré tout, il avait faim, faim de plus. Encore jeune et énergique, il rêvait de mieux. Surtout, il voulait plaire à son patron qui, l’ayant remarqué, ne manquait pas de le façonner à son image. Jasper Oswald. Quel homme ! Daniel l’admirait profondément avant d'en découvrir le véritable visage. Aux yeux du jeune employé, il n’existait qu’une manière de grimper dans la hiérarchie, d’accéder aux plus hautes sphères : il devait être exemplaire. Non, mieux. Il devait être parfait. Néanmoins il n’y a pas moyen de satisfaire ceux dont l’appétit est infini et qui possèdent peu de respect pour leurs subordonnés. Non, Jasper n’a jamais été méchant. Pourtant… Pourtant il a détruit Daniel, une fêlure à la fois. Ce genre de choses ne se décrivent pas simplement. Elles s’installent avec le temps, si bien qu’on ne remarque pas leur évolution jusqu’à qu’il ne soit véritablement trop tard. Daniel se présentait tous les matins à son travail avec une ponctualité exemplaire. Il connaissait les goûts de Jasper (oui, il les avait étudiés), il précipitait les occasions pour le rencontrer et pour se mettre dans sa mire. Danny s’acharnait à son travail, travaillait jusqu’à tard dans la nuit, répondait au téléphone à n’importe quelle heure, n’importe quel jour. Il était possédé, entièrement dédié. Il ne vivait plus. Le jeune homme avait l’audace de s’en satisfaire, toujours avec cette même naïveté, ces sourires contagieux mais ô combien signes de détresse. Il n’y avait personne pour le voir s’enfoncer et encore moins lui-même. Il attendait, désespérément, une reconnaissance, un peu de renforcement pour ses efforts. Pendant longtemps, il se contenta de sa propre estime sans réaliser que celle-ci s’égrainait de plus en plus. Lorsqu’il rencontra Shade, il n’était déjà plus qu’une coquille vide, qu’une ombre de lui-même. Introduite à lui par son cher patron désireux de se rapprocher d’un de ses amis, la jeune femme aurait pu le combler, peut-être. Qui sait ? Cette relation, comme beaucoup d’autres éléments de la vie de Daniel se dénuait du moindre sens. Il se convainquit être heureux auprès d’elle, car tel était ce qu’on attendait de lui. Il s’imagina l’aimer, car il avait tellement besoin qu’on l’apprécie, qu’on le voit ! Il voulait avant tout faire plaisir à Jasper, il le voulait si ardemment à ce point-ci que chacune de leurs rencontres le plongeait dans l’appréhension et l’angoisse. Quelque chose en lui s’attachait à Shade et pourtant, avec du recul aujourd’hui, il ignore le véritable sens de ses sentiments pour elle. Tout ceci lui fait l’effet d’une mascarade. Danny n’était pas le seul à jouer, pour un public au final indifférent qui ne les a que d’autant plus dénaturés. Daniel se noyait. Les craques et les blessures s’accumulaient, fragilisant ses fondations profondes. Le sommeil l’a fui le premier. Toutes les nuits il se couchait en ressassant ses erreurs du jour. Cherchait à se réconforter sans trouver d’issue à ces sensations qui s’emparaient de son corps. Aux idées noires qui le traversaient, comme une surprise. Il minimisait leur impact, même si ces voix au fond de lui hurlaient, hurlaient, hurlaient d’un désespoir si profondément dissimulé qu’il peinait à en prendre conscience. Pourtant, il eut des jours où il regardait la rue animée, tout en contre-bas. Depuis son perchoir, son bureau luxueux au cœur de sa tour de mensonges, il s’imaginait sauter dans le vide. Disparaître. Cette idée, de plus en plus, se faisait tentatrice. C’est ce qui l’a mené, ce mardi matin dans l’ascenseur de l’immeuble, à récolter ce qu’il a semé. À force d’en ignorer les signes, Daniel a reçu un premier avertissement, pourtant clair, de son corps en proie constante de l’anxiété. Ce moment où il a cru mourir. Pourtant, Daniel n’est pas mort. À son réveil, il se trouvait sur une civière. Les premiers répondants s’empressèrent de lui poser des questions et on l’amèna à l’hôpital malgré ses protestations. Là, il reçu un diagnostic qu’il l’a plongé dans la perplexité. Il ne souffrait d’aucun réel mal physique. La blessure résidait ailleurs, au cœur de son psyché. Il venait de subir une crise de panique ou crise d’anxiété. S’il ne se ménageait pas, d’autres suivraient. D’autres, bien d’autres, suivirent. Daniel ne savait pas comment se sortir de cette roue qui l’avait entraîné là. S’arrêter ? Se reposer ? Non, on ne lui autoriserait jamais. Il paraîtrait faible, il se sentirait faible. Le jeune homme n’en parla jamais, pas même à Shade. Pourtant, les crises survenaient de plus en plus régulièrement. Elles se manifestaient à chaque fois que Daniel croisait Jasper. Dès qu’il avait le dos tourné, l’employé se jetait aux toilettes où il vivait, seul dans son cubicule, ces sensations toujours plus intenses. Daniel devenait de plus en plus angoissé, sursautait à rien. Il faisait des cauchemars, de terribles cauchemars qui le laissait couvert de sueur, terrifié, en larmes. Il s’absentait de plus en plus du travail ce qui ne faisait que contribuer à son angoisse. Puis, il ne fut plus capable de quitter son lit. Il voulait mourir. Seul à affronter ce démon qu’on appelle dépression, il se coupait de tous ses proches. Il n’y voyait pas d’issue. Le moindre effort lui coûtait trop. Il a négligé son hygiène, son alimentation, son sommeil. Il passait des jours sans parvenir à bouger, les autres à pleurer jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien de lui. Un jour, Daniel alla devant sa pharmacie et envisagea avaler tout ce qu’il pouvait y trouver. Il y avait bien des somnifères là, peut-être que s’il les gobait tous alors… Non. Il y avait au fond de lui une volonté qui ce jour-là l’éloigna de ce projet. C’est plutôt devant son ordinateur qu’il a pris place et lancé des recherches qui viendraient changer le cours de sa vie pour toujours. Cette mise en action lui offrit l’énergie nécessaire, dans les jours suivants, pour remballer tous ses effets personnels et fuir Enoville pour de bon. Il y laissait la vie qu’il avait toujours connu au profit d’une autre. Il faisait les premiers pas vers sa guérison, tout en abandonnant beaucoup de gens derrière lui, dont Shade à qui il ne donna même pas une explication. C’était presque comme s’il n’avait jamais existé, en un sens on n’en était pas si loin. Daniel trouva refuge dans un centre pour les personnes atteintes de différentes problématiques de santé mentale, un centre privé de réhabilitation situé à Jude’s Creek. Il laissait derrière lui une incomparable cacophonie qui encore le hantait et le tirait brutalement du sommeil. Il avait espéré, au départ, que quelques semaines suffiraient à sa remise sur pied, qu’il pourrait retourner à sa vie d’antan. De cette idée émergeait beaucoup de problèmes; il se faisait résistant au traitement. L’énergie lui manquait encore pour véritablement se mettre en position d’écoute, pour engendrer le mouvement qui lui permettrait de guérir. Cela vint plus tard. Les premières semaines se dédièrent donc au repos. Éternel perfectionniste, le jeune homme eu du mal à se faire à cette inaction. Heureusement, au creux des jardins, il y avait de nombreux Pokémon prêts à le distraire de son insatisfaction, de son sentiment d’inachevé. Eux premiers lui ouvrirent la voie vers le lâcher-prise. Ainsi les mois s’écoulèrent. Guérir, il le réalisa rapidement était un travail de tous les jours. Entre les activités, les thérapies, les sorties dans le jardin, les marches, le yoga, la méditation… Il ne manquait certainement pas d’occupation ! Les thérapies, évidemment, lui demandaient le plus d’effort : ce furent grâce à elles que plusieurs réalisations s’amorcèrent. Ses thérapeutes semèrent ce qui mettra certainement des années à pousser. Ils rebâtissaient là où ses fondations fragilisées avaient effectivement cédé sous le poids de ses mauvaises habitudes et de sa négligence. Il apprit à se connaître, à se remettre en question et surtout à enfin réfléchir sur son vécu, qu’il jugeait désormais totalement dépourvu de sens. Retourner à sa vie d’autrefois ? Non. S’il ne trouvait pas de plan à proprement parler dans l’immédiat, il savait que sa voie résidait ailleurs. C’est au contact du centre, d’une petite Munna particulièrement attachée à lui et de plusieurs concours de circonstances que le jeune homme s’intéressa à la vie de la relation d’aide, mais aussi des Pokémon. Il voulait rassembler ses deux passions nouvelles en une et ainsi le projet d’ouvrir un élevage destiné à prodiguer soins et bonheur à humains comme Pokémon vit le jour dans son esprit. Daniel fréquentait toujours le centre lorsqu’il fit ses classes sur Internet, pour se familiariser avec les tâches d’un éleveur et suivre quelques cours à ce sujet. Il étudia aussi le yoga de manière plus poussée, il voulait animer des cours dans son nouvel élevage ! Patient et passionné, il attendit son heure, jusqu’à enfin réaliser son rêve. Il acheta un spa depuis plusieurs années abandonné. L’endroit comptait trois bains thérapeutiques d’eau chaude ainsi qu’une source froide naturelle, un grand bâtiment et une petite maison qui ferait d’office de logis pour lui et Paix la Munna, ainsi que d’accueil pour les clients du centre de bien-être. Il nomma le lieu «Le Centre Bien-Être et Élevage du Havre» après plusieurs mois de rénovation. Il reste encore à faire et les bains n'ont pas encore rouvert, mais le projet se concrétise un peu plus chaque jour. Si Daniel se juge heureux, il sait qu’il lui reste énormément de travail à effectuer sur lui-même pour véritablement trouver l’équilibre. Il aspire désormais simplement à vivre une vie tranquille, loin du stress et des attentes impossibles d’Enoville. Certaines choses finissent toujours par nous rattraper, pourtant. En espérant que cette fois Daniel saura y faire face. By Evaporter | | | | |
| | Lun 5 Oct - 2:31 Bienvenue à toiiii ! Tu vies de l'autre côte de l'océan........ donc est-ce que je suis en présence d'un quelqu'un de Québec ?!! Daniel est à tomber ... juste wow ! | | | | |
| | Lun 5 Oct - 2:38 Yes tout à fait, du Québec pas de la ville de Québec bref xD Merci :3 | | | | |
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| Lun 5 Oct - 3:40 Oh mais. Avec tout ça j'ai failli oublier de venir te souhaiter la bienvenue On s'occupe de ta fiche dès demain, mais en attendant je peux quand même te dire que je suis ultra heureuse que tu aies choisi ce PV, que j'adore ta plume, qu'on va faire des merveilles BIENVENUE CHEZ TOI | Ismaël Esperanza | | | |
| | Lun 5 Oct - 8:20 Bienvenue par ici Je pense qu’Ally va fortement s’intéresser à l’élevage de Daniel ! Elle qui médite à tout le temps | | | | |
| | Lun 5 Oct - 8:44 Bienvenue officiellement ! Munna est trop cute. J'ai beaucoup aimé lire ta fiche et j'ai hâte de voir ce que ça va donner en jeu ! Angarad Weaver wants to know your location. | | | | |
Heathcliff S. PendragonArkéapti | Faceclaim : ♦ Charlie Hunnam (@Aloysia ♥ ; jojofeels ; Velunes ; Tag).
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| Lun 5 Oct - 10:41 Bienvenue parmi nous ! En lisant un peu ta fiche, j'ai envie de frapper Jasper... C'est un peu un comble. Bref, je suis hyper contente que tu aies pris ce PV et j'ai hâte de jouer notre lien (et possiblement d'en trouver un avec Heath aussi ( Promis, il est moins méchant que ton ex-patron). Bonne chance pour ta validation et amuse-toi bien parmi nous ! | Heathcliff S. Pendragon | | | |
| | Lun 5 Oct - 15:30 @ISMAËL ESPERANZA : Tu m'as bien souhaité la bienvenue sur Discord t'inquiètes Merci énormément pour les bons commentaires et pour ta confiance pour ce PV ! Ça faisait longtemps que j'avais accroché autant à un prédéfini et la dernière fois c'était un de mes meilleurs personnages à vie, définitivement dans mon top 5 ** @ALCYONE NJÖRD : 'pourront méditer ensemble à la recherche de la paix intérieure ~ Merci @EUGÈNE TATE : Mais je suis là regarde Angarad Mais ouais, je suis d'accord pour Munna, je suis déjà complètement accrochée à cette petite chose xD Merci :3 @HEATHCLIFF S. PENDRAGON : Faut pas, faut pas, y'a toujours quelqu'un dans le monde qui est ton antagoniste, pour Daniel c'était Jasper ! Au plaisir de jouer ce lien et un avec Heath aussi Merci :3 | | | | |
| | Lun 5 Oct - 16:41 - Daniel M. Lyndor a écrit:
- Yes tout à fait, du Québec pas de la ville de Québec bref xD Merci :3
Haaan trahison ! Vive la ville de Québec ! Biiiiiiiienvenue à toi copain caribou ! Je suis toujours aussi fan de ton choix d'avatar !! Jesseeeeeee !!! Amuse-toi bien sur le forum et j'irai sûrement te voir pour un petit lien avec ma Nolwenn ! | | | | |
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| Mar 6 Oct - 5:14 Félicitations, tu es validé ! Nous sommes très heureuses de pouvoir te souhaiter officiellement la bienvenue sur PStart ! Ta fiche a été un vrai régal à lire, ce que tu as fait de ce PV est au-delà de nos espérances ; Daniel est terriblement touchant, ton idée d’élevage est super intéressante. Bref, on a hâte de voir ce que ça va donner IRP et on est plus que ravies de t’accueillir parmi nous Je me suis simplement permise de modifier le talent de ta Munna ; en effet, prédiction n'a pas vraiment d'intérêt dans le cas présent puisque tu verras l'infobulle de ton adversaire et donc, ses attaques j'ai mis Synchro à la place, mais si tu veux changer n'hésite pas à nous le dire ! Oh, vous avez du courrier ! Monsieur Daniel M. Lyndor,
Le Système a le plaisir de vous adresser votre toute nouvelle Trainer Card, dûment complétée avec vos informations personnelles. Désormais, chaque action que vous accomplirez vous rapportera un certain nombre de points de Notoriété, lesquels vous seront plus qu'utiles si vous désirez emprunter les chemins de la grandeur dans notre belle région.
Votre Pokémon de référence a été sélectionné, vous trouverez toutes les informations le concernant ci-dessous.Paix lvl 8 Munna ♀ de nature Bienveillant Expérience: 0/30 PV: 35 Att: 13 - Def: 18 Talent: Synchro Transfère le problème de statut. Type Puissance: PP:
Type Puissance: PP:
Type Puissance: PP:
Type Puissance: PP:
Objet tenu: aucun Veuillez trouver ci-joint votre nouveau pokédex ainsi qu'un sac gracieusement offert par vos dirigeants, qui vous souhaitent de vivre une vie passionnante en n'oubliant pas de penser à votre prochain.
Nous vous prions d’agréer, Monsieur, l’expression de notre plus absolu dévouement. Et maintenant ? Avant de vous lancer dans le jeu avec votre Pokémon, nous allons avoir besoin de déterminer ses attaques. Pour le starter, c'est vous qui choisissez ! - Vous avez le droit de choisir les attaques en fonction du niveau qui lui est attribué, trouvables dans les listes d'attaques sur les sites de référence (Pokébip étant le meilleur dans le domaine mais on accepte aussi Pokéstrat, Poképédia...) - Vous pouvez sélectionner une attaque de reproduction. Pour que nous les ajoutions à l'infobulle dans votre Trainer Card, il vous suffira de les poster à la suite de ce message Et maintenant, c'est parti pour le jeu ! Pour commencer, on va vous demander de faire un petit tour sur les différents bottins histoire qu'on soit à jour sur nos petites listes . Ensuite, comme vous avez très envie de faire plaisir au Système et que celui-ci vous a demandé de penser à votre prochain, vous devez poster votre fiche de liens et ce serait super sympa de faire un tour sur les fiches déjà présentes pour vous trouver des copains Si vous aviez moyen de privilégier les fiches avec peu de réponses, vous seriez vraiment fabuleux Enfin, un petit sujet de plus pour votre répertoire RP qui sera à tenir à jour et vous pourrez vous lancer à l'aventure ! Bien entendu, au moindre problème, n'oubliez pas que le guide du Nouveau est là pour vous aider By Evaporter | Système Gaïa | | | |
| | Mar 6 Oct - 16:40 @Kayden Weaver : T'en fais pas, il y a assez d'amûr dans mon coeur pour deux villes ! Toujours adoré Québec tout comme Montréal Ce sera avec plaisir un lien avec Nolwenn quand tu reviendras de ton absence :3 @Système Gaïa : Un gros merci pour la validation J'espère que je serai tout autant à la hauteur en RP ! Pour ce qui est de Prédiction, il avait une raison RP ! En fait, j'avais du mal à imaginer Paix infliger un statut en retour à un adversaire potentiel. Mais après en lisant votre message je me suis dit que ça pourrait donner des situations RP assez comiques. Donc laissez-le comme ça (même si l'aspect strat pour un perso comme Daniel m'en fiche un peu x')). Pour les attaques, les voici ! J'ai mis une attaque de reproduction de la 7e génération mais si ça ne va pas je vais changer (dans la 8e y'en a que deux alors je me suis permise). - HypnoseType : Psy Puissance : / Endort l'adversaire PP : 20 - Bouclier (attaque reproduction) Type : Psy Puissance : / Augmente la défense de deux crans PP : 20 - Rafale PsyType : Psy Puissance : 65 PP : 20 - Force AjoutéeType : Psy Puissance : 20 PP : 10 Pauvre, pauvre, pauvre Munna qui a complètement été dénaturé par la 8e génération dans ses attaques... | | | | |
| | Mar 6 Oct - 17:19 Les attaques ont été ajoutées. Amuse toi bien sur P-Start ! | | | | |
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