Histoire de famille
I. Conflit Familial« Si tu ne te plaît pas ici, tu sais où est la sortie ! » Les cris au sein de Crèmignon résonnaient.
« De toute façon, je ne compte pas rester ici ! » Une énième dispute mère et fille se faisait entendre.
« Ah oui ? Eh bien, c'est bien dommage ma petit fille, parce que tu es la prochaine gérante de l'élevage ! » Les pokémons de l'élevage et de la pension ne réagissaient même plus au cris habituel, bien que cette fois, ils étaient plus fort que d'habitude.
« Flash info, maman ! Je ne serai pas éleveuse ! Je pars de Lathéa dés demain ! » Un verre tombe sur le sol, se brisant. Althéa Pinkman, gérante de l'élevage après sa mère qui l'a été après sa mère et qui l'a été après sa mère.
« Tu comptes aller où ? » Althéa est sous le choque, sa fille ne lui avait jamais fait part du refus d'être éleveuse à son tour.
« Ah, maintenant ça t'intéresse ? » Piqué. Althéa regarde sa fille quitter la pièce et monter dans sa chambre claquant la porte. Le lendemain, Lorelaï quitte Lathéa. Sur le quai, elle se tourne vers Althéa.
« Je t'appelle une fois là-bas.. » La matriarche dure avec sa fille dans l'espoir qu'elle reprenne l'élevage se transmettant de mère en fille, semble blessé et ne décolère pas de voir sa fille quitter la région sans lui en avoir parler avant.
« Ce n'est pas la peine. » Althéa fait demi-tour et laisse sa fille ici, la laissant faire ce qu'elle veut. Les deux femmes ne sont pas reparlés pendant six ans.
Chapitre II. Grande nouvelle« Allô? » Althéa Pinkman tenait le téléphone entre son épaule gauche et son oreille alors que ses mains étaient occupés à bercer le bébé mélo inconsolable.
« Maman ? » Althéa écarquille les yeux. Voilà six ans qu'elle n'avait pas eu de nouvelles de sa fille.
« Lorelaï ? Tu as un problème ? Tu veux que je vienne ? Tu es où ? » La panique prenait place dans l'esprit d'Althéa alors que Lorelaï répond avec douceur.
« Non, non maman... Il n'y a rien de grave... Je t'appelle pour t'annoncer que je suis enceinte. » Althéa en écarquille les yeux de l'autre bout du téléphone.
« Mais, c'est merveilleux, ma fille ! » Justement, Lorelaï se racle la gorge.
« Je ne sais pas si je dois le garder, maman... Il est parti quand je lui ai dit, je suis toute seule. » Le visage la matriarche s'assombrit. Sa fille vit exactement la même chose qu'elle a vécu avec son père...
« C'est à toi seule de décider, Lorelaï. Tu es une adulte de vingt-quatre ans. Tu vis sans moi depuis six ans. C'est à toi de voir, si tu penses que j'ai été une bonne mère avec toi, tu le seras aussi. Sinon, tu peux toujours être différente sur certain point. Mais, si tu ne te sens pas du tout prête à être mère alors... » Un sanglot est entendu de l'autre coté du téléphone.
« Tu n'as pas été une mauvaise mère, maman. Je ne voulais juste pas suivre ton chemin dans l'élevage... Et je crois être prête à être mère... mais pas seule... » Un sourire se pose sur le visage de la matriarche alors que le Mélo s'était arrêté de pleurer. Elle le repose sur le sol et...
« Si tu crois être prête à être mère alors tu l'es. Que ce soit avec un homme, une femme, quelqu'un de bien, un idiot ou seule.. tu l'es. Et je t'aiderai s'il le faut. Même à l'autre bout du monde. » Un silence s'installe, puis Lorelaï le rompt.
« Merci maman. Je te tiendrai au courant. » La discussion se termine, les téléphones se posent sur les socles respectifs et chacune retourne à leur occupation. Alors que Althéa est déjà ravie d'être une future grand-mère.
III. Rencontre mémorablePour la première fois de sa vie, Althéa laisse son élevage a quelqu'un pour partir de Lathéa. Elle attend le bateau direction Kalos. Elle a demandé à sa voisine de s'occuper de sa pension et de son élevage pendant quelques jours, c'est bien sur une personne de confiance à qui elle lui a laissé beaucoup d'instruction : tout un cahier à vrai dire. Le chemin est long jusqu'à Illumis. Une fois arrivée, il lui faut alors trouver l’hôpital, puis la chambre de sa fille et de sa petite-fille. Lorelaï avait paniqué en perdant les eaux et avait appelé sa mère qui lui avait ordonné d'appeler les pompiers parce qu'elle accouchait. Bien sur, plus tard elles en rigoleront mais pour l'instant l’inquiétude de savoir si ses deux descendantes vont bien prend le dessus. Elle arrive enfin à l’hôpital d'Illumis.
« Bonjour, je viens voir Lorelaï Pinkman, elle venait accoucher, il y a quelques heures ! » On la regarde dubitative alors qu'elle a encore une valise avec elle.
« Vous êtes ? » Althéa hausse un sourcil.
« Sa mère, je viens de Lathéa pour voir mon enfant, est-ce que c'est possible ?! » Quelqu'un fini par l'emmener devant la chambre de sa fille alors que le travail était fini, il y a moins d'une heure. Althéa entre dans la chambre alors que sa fille dormait. Elle sourit, la nouvelle grand-mère, en voyant la petite merveille dans son berceau non loin de la nouvelle maman. Althéa pose ses affaires et s'approche tout de suite du bébé qui était éveillé mais ne disait rien.
« Salut toi. » D'une voix chatoyante et ravie.
« Je suis grand-mère Althéa. Et toi, tu es ? » Lorelaï émerge doucement en répondant à la place de nouveau né.
« Je voulais l'appeler Althéa, mais je trouvais que c'etait un peu vieillot. » Althéa se tourne vers sa fille en souriant, alors que Lorelaï continue de présenter sa fille à sa mère.
« Du coup, elle s'appelle Fairya Althéa Pinkman » Les larmes aux yeux, la grand-mère s'assoit sur le bord du lit de sa fille et la prend dans ses bras.
« Elle est magnifique, Lorie. » Voilà, bien des années, que Lorelaï n'avait pas entendu sa mère l'appeler ainsi.
« Je vais rester quelques jours avec toi, pour que tu puisses te reposer. » Lorelaï sourit profitant de l'étreinte maternelle.
« Et l'élevage ? » Althéa, tout en caressant les cheveux de sa fille, répond après avoir déposer un baiser sur le front de son enfant.
« La voisine devrait pouvoir gérer, je n'attend pas de naissance avant le semaine prochaine et ma fille a besoin de moi. » Et en effet, Althéa et Lorelaï rattrapent le temps perdu pendant les cinq jours de présence de la matriarche. Aucune dispute. D'ailleurs, Althéa repart avec la certitude qu'elle aura sa petite fille pour les fêtes et les vacances. Et Lorelaï la laisse partir en étant sur qu'elle ne devra pas forcée la petite Fairya à reprendre l'élevage après elle.
IV. Des vacances à Crèmignon« Grand-mère ! Grand-mère ! » C'était le doux son du début des vacances pour Althéa, qui lorsqu'elle regarde par la fenêtre voit sa petite-fille courir vers l'élevage. Les murs entourant l'élevage étaient en pierre apparente, tout comme la maison, lui donnant un air de maison de campagne. La pelouse était si verte que Fairya avait envie de la manger. Au fond du jardin, il y avait deux cabanes. Une climatisée pour les œufs des Goupix d'Alola ou de Sorbébés ou tout autre type glace qu'on peut trouver à Crèmignon : ils sont nombreux. Une chauffée pour les autres œufs. On y trouve aussi plusieurs arbres pouvant faire offices d'un parcours pour les types vols comme les Togekiss. Il y a même un lac, il est si bleu qu'on a envie d'y plonger même sous la neige. Des Lokhlass et des Azurill s'y baignent toutes la journée accompagnés des Oratoria. Un petit paradis aux yeux de la petite-fille qui ne sait jamais où donner de la tête lorsqu'elle vient ici. Althéa sort de sa maison, alors que l'enfant de cinq ans lui court dans les bras. Lorelaï arrive quelques instant plus tard tout sourire.
« Elle est dure à suivre. » Des rires résonnaient déjà alors qu'un Galopa de Galar arrive au galop. Lorelaï se tourne vers ce Galopa et un câlin s'effectue. Un lien très fort les unissaient entre cette vieille mule et Lorelaï avant son départ. Il a fallu du temps mais le pokémon l'a pardonné d'être partie comme ça. Puis, un pokémon étrange fait son apparition, bien sur, il est connu de la maison. Portant un plateau avec des citronades dessus, le pokémon est dépourvu de parole mais possède une conscience et surtout ressent émotions et sentiments des pokémons, sans compter qu'iel est faite pour soigner les pokémons blessés. Ce Magearna est indispensable pour Crèmignon.
« Merci Claude. » Althéa hoche la tête à son pokémon alors qu'iel pose le plateau sur la table de dehors et retourne à son occupation.
« Claude n'a pas changé, toujours aussi attentionné. » Durant ses vacances, Fairya prend un malin plaisir à aider sa grand-mère dans l'élevage et Althéa aime dire aux gens que sa petite-fille a hérité du savoir-faire familial avec les pokémons, douce et attachante.
« Tu sais, tu pourras faire ce que je fais plus tard, si tu le souhaites. » Fairya regarde sa grand-mère et d'une innocence enfantine, elle répond sans filtre.
« Maman a dit non, parce que ce n'est pas un métier, elle a dit. » Althéa se crispe.
« Pardon ? » Fairya hoche la tête.
« Oui, elle dit que c'est un simple loisir sans grand intérêt pour quelqu'un comme moi. » Sans le savoir, Fairya venait de lancer une bombe qui allait l'empêcher de voir sa grand-mère durant plusieurs années. Une dispute éclate entre Althéa et Lorelaï. Les portes se claques, et le séjour à Lathéa se raccourcis pour rentrer à Illumis. Pendant plusieurs mois, et plusieurs années, Fairya réclame à retourner à Crèmignon, mais Lorelaï refuse.
V. Jour d'écoleFairya, ce jour-là, était triste. Le jour de ses quatorze ans, elle n'avait pas eu l'appel de sa grand-mère pour son anniversaire. Sa mère ne l'avait pas consolé de cet oubli de sa grand-mère, elle avait préféré lui sortir que ça ne l'étonnait pas en vu de son égoïsme. Nous sommes le lendemain de son anniversaire, et le moral n'est pas là. A la cafétéria, elle est assise devant son plateau et surtout devant son livre. Bruyamment, la meilleure amie de Fairya, Crystal s'assoit en face d'elle.
« Tu as vu ! Il y a du Pudding cette fois ! » dit-elle la bouche pleine.
« Oui, j'ai vu. » Absorbée par son livre, Crystal comprend bien qu'il y a un problème.
« Quelques choses ne va pas, Fai ? » La jeune Pinkman soupire et pose son livre.
« Ma grand-mère ne m'a pas appelé hier. » Crystal hausse les épaules.
« Elle a peut-être pas vu les jours défilés, elle va sûrement t'appeler aujourd'hui. » Fairya se pince les lèvres.
« J'en sais rien, non.. Il a du se passer autre chose avec ma mère dont je ne suis pas au courant. » Les deux adolescente sont ensuite rejoint par Noah. Un trio assez classique mais qui est toujours là les uns pour les autres.
« Hey ! J'ai raté quelques choses. » Noah est une grosse tête, un peu comme Fairya. Crystal est la seule à la ramasse dans les cours, heureusement que ses deux meilleurs amis écoutent en classe au lieu de dévorer un gâteau au chocolat sous sa table.
« Juste Fairya qui parle de ses problèmes familiaux. D'ailleurs, tu mangeras ton Pudding, Fai ? » Roulant des yeux en souriant, Fairya attrape son pudding et le pose sur la plateau de Crystal.
« Tu es un ange, Fairya. Qu'Arceus te bénisse. » Noah roule des yeux à son tour et regarde Fairya.
« Ta grand-mère ne t'a toujours pas appelé. » La Pinkman hausse les épaules. « Non... » Noah passe sa main dans le dos de sa meilleure amie.
« Allez attend jusqu'à la fin de la semaine, au moins. » Fairya hoche la tête.
« De toute façon, ma mère veut pas me donner son numéro... » En pleine discussion avec ses amis, la peste de l'école en profite pour passer derrière Crystal et lui renversé son pudding sur la tête.
« Tiens la glouton. » Elle se met à rire aux éclats, alors que d'autres se mettent à rire aussi. Tu fronces les sourcils et te lève.
« Fairya, laisse tomber. » Mais, la Pinkman ne compte pas écouter Noah, et encore moins laisser Crystal se faire constamment humilier par cette peste.
« C'est quoi ton problème Sylvanna ?! Tu as tant de problème de confiance en toi pour t'en prendre aux autres comme ça ?! Je sais pas, si t'es vexé parce que Crystal peut se permettre de manger constamment sans prendre un gramme, alors qu'en mangeant tu fais son double... c'est pas en étant une vraie garce que ça va s'arranger. » Sylvanna fixe Fairya qui a surement été trop loin dans ces propos.
« Ouhla, Pinkman, tu décides de sortir de ton terrier ? T'ouvres ta gueule ça y est ? » Fairya s'énerve rarement c'est un fait, mais là... Elle attrape le Pudding donné plus tôt à Crystal et le lance dans la figure de Sylvanna.
« Laisse Crystal tranquille. Compris ? » Alors que les rires reprennent, cette fois envers Sylvanna, la peste pose son plateau et part en courant alors que tu attrapes le bras de Crystal.
« Allez vient, on va te nettoyer la tête, toi. » Crystal regarde son ami.
« Attend, je fini de manger ! » Fairya roule des yeux.
« Crystal ! Tu finiras après ! Noah va surveiller ton plateau. » L'adolescent hoche la tête, alors que tu parviens à emmener ton ami au toilette pour lui laver la tête.
« Il faudra que tu apprennes à te défendre et les envoyer balader, Crystal. Je ne serai pas toujours avec toi, tu sais ? » Crystal se laisse masser la tête par Fairya tout en répondant.
« Le truc, c'est que je m'en fiche, Fai. La bonne chose c'est que mes cheveux vont sentir le Pudding. » L'adolescente roule des yeux devant l'excentricité de son amie.
« Tu es pas croyable, Crys. Allez c'est bon, retourne manger, va. » Fairya est consciente qu'elle a de la chance d'avoir ses amis. Ils ont leur défaut, mais beaucoup de qualité et Crystal est la plus particulière, bien sur.
VI. Diplôme obtenu« Maman ! Maman ! » La jeune femme de vingt-deux ans arrive en courant vers sa mère, un papier à la main et le sourire au lèvre.
« J'ai mon diplôme !! » Les deux jeunes femmes sautillent de joie, alors que Fairya a obtenu son diplôme d'infirmière. A côté de ça, ses deux meilleurs amis aussi ont plutôt réussi. Crystal est cuisinière dans un restaurant en centre ville, pendant que Noah est encore dans les études pour être un scientifique spécialisé dans les pokémons de type feu. Cela dit, durant cette période de joie, Fairya a le visage qui s'assombrit d'un coup.
« Qu'est-ce qui t'arrive ma fille ? » La jeune femme hausse les épaules.
« J'aurai voulu que grand-mère le sache... » Lorelaï ramène une mèche de cheveux derrière une oreille de sa fille.
« Je sais bien, mais elle refuse de répondre au téléphone... » S'asseyant dans le sofa du salon, Fairya soupire. Althéa lui manque beaucoup.
« Bon ! Et si je sortais du champagne pour fêter ça, hein ?! » Lorelaï pivote pour aller dans la cuisine et revient avec une bouteille et deux coupes. Les deux jeunes femmes trinquent alors à la réussite de Fairya, qui rentre, en tant qu'infirmière à l’hôpital d'Illumis.
Ce n'est qu'un an et demi plus tard, que la vie de Fairya change du tout au tout. Fairya trouve, dans les affaires de sa mère, une lettre lui étant adresser avec le tampon de Crèmignon dessus. Une lettre arrivée pour Fairya, il y a un peu plus d'un an.
« Chère Fairya,
Ma petite-fille... Je sais que tu ne veux plus me parler, c'est ce que ta mère m'a dit, quand j'ai voulu te téléphoner pour ton quatorzième anniversaire. Mais, laisse-moi au moins te féliciter pour ta réussite. Je l'ai appris, il y a peu, alors j'espère que tu me pardonneras du temps pour le faire. Sache que je suis fière de toi, même si tu refuses de me parler.
J'espère qu'on aura l'occasion de se revoir.
A bientôt ma petite chérie. »
Fairya pâlit. Le papier entre ses doigts, Lorelaï arrive derrière et se fige.
« Tu fouilles dans mes affaires, Fairya ?! » La jeune femme répond avec détachement.
« Je cherchais un stylo... Je... Tu peux me dire ce que c'est ? » Lorelaï pâlit à son tour alors que sa fille lui montre la lettre.
« Du courrier que j'ai sûrement oublié de te donner. C'est de qui ? » Fairya devient rouge de colère et se met à crier sur sa mère.
« Tu te fiche de moi ?! Il y avait le cachet de Crèmignon sur la lettre, mon nom et d'ailleurs tu l'as ouverte ! C'est quoi cette histoire que je ne veux plus lui parler ?! Je croyais que c'était elle qui refusait le contact ?! » Lorelaï commence à bégayer avant de prendre sur elle et de répondre avec confiance.
« J'ai fais ça pour toi. Elle allait te forcer à reprendre son stupide élevage et tu méritais... » Fairya la coupe.
« Un meilleur avenir, OUI JE SAIS ! Mais, tu vois, tu te plaignais que grand-mère avait essayé de diriger ta vie, de te forcer à faire des choses que tu ne voulais pas. Et c'est exactement ce que tu as fais avec moi. Je voulais et je veux encore être éleveuse à Crèmignon, et à cause de toi, grand-mère a le cœur brisé, pensant que je ne veux plus lui parler. Je fais mes valises. » Fairya commence à monter dans sa chambre pour faire ses sacs et partir au plus vite pour Lathéa.
« Tu vas où ? » Attrapant une valise vide et la jetant sur son lit, la jeune femme répond avec colère.
« Je me fais muter à Lathéa et je vais voir grand-mère ! Et je ne veux plus entendre parler de toi. » Claquant la porte de sa chambre au nez de Lorelaï, Fairya appelle les ressources humaines de l'hopital où elle travaille pour sa mutation. Par chance, une place d'infirmière devrait se libérer dans l'hopital de Jude's Creek. Mutation envoyé, le lendemain Fairya partait de Kalos, sa mère pleurant sur le quais alors qu'elle part sans se retourner.
VII. Les retrouvaillesVoilà quelques mois que Fairya est arrivée à Lathéa, puis à Crèmignon. Ce qu'elle n'avait pas prévu, c'est de trouver l'élevage pratiquement en ruine. Althéa avait relâcher tout ses pokémons de l'élevage quand elle a su qu'elle était malade. Refusant que quelqu'un d'autres de la famille Pinkman reprennent le flambeau. Plus aucun pokémon n'y résidait, sauf un qui était caché dans les décombres d'une cabane, celle climatisée, comme si Althéa y avait oublié un œuf. La petite Goupix d'Alola, que Fairya nomme Perdita avait survécu durant tout ce temps à l'abris de la folie d'Althéa grâce à Claude, la Magearna qui est l'une des seules choses encore en place. L'herbe est jaunit. Les arbres semblent malades. Le lac est sale. Les cabanes détruites. La maisons se détériorent, ressemblant à l’âme brisé de la matriarche. Althéa est atteinte d'Alzheimer, une maladie neurodégénérative. Fairya s'occupe d'elle, comme elle le peut. Mais, déjà quand elle est arrivée sur place, Althéa avait oublié avoir une petite-fille, et même oublié avoir une fille. La maladie était bien trop avancée et personne ne s'occupait d'elle. Un matin, Fairya rentre dans la chambre de sa grand-mère, et le cœur de cette dernière avait lâché dans la nuit. La jeune femme a beaucoup pleuré et s'en est voulu de ne pas avoir écouter son instinct, il y a pratiquement dix ans.
Sur le testament de la matriarche, Crèmignon revenait à Fairya à condition qu'elle le veuille bien. Bien sur, la jeune infirmière ne pouvait refuser un tel cadeau, malgré les travaux à y refaire. D'ailleurs, tout en s'occupant de la jeune Perdita, Fairya active les rénovations de l'élevage au côté de Claude, mais aussi de quelques personnes qui connaissait sa grand-mère et qui sont venus l'aider attristé par la nouvelle de la mort de la matriarche. Aujourd'hui, Crèmignon ressemble à ce que l'élevage ressemblait à l'époque où Fairya y venait... Enfin presque ; il manque une chose primordiale. Les pokémons le peuplant et rendant l'endroit vivant.