Une nouvelle journée. Un nouveau mois. Celui de mai. Un jour férié parmi tant d'autres. Un nouveau petit week-end aux côtés du tendre Nemo. Sourire aux lèvres, Soren termine tranquillement de préparer les sushis pour leur pic-nique du midi. Travail minutieux. Il a appris à les faire grâce à une amie de longue date. Petite surprise pour Nemo qui dort encore, certainement épuisé par les travaux. Il ne reste que quelques finitions pour le plus gros et le tatoué doit avouer que cette nouvelle vie qui s'offre à eux lui plaît grandement. Il a changé, Soren. Il n'est plus aussi fêtard ni même grande gueule. Il se calme. Se temporise grâce à Nemo. Grâce à cet amour qu'ils partagent tous les deux. Il est parfois au bord de la rechute. L'envie de boire. De faire la fête. De s'oublier. Quelques souvenirs d'un passé pas si lointain. Mais tout cela ne veut plus le coup. Le plus important, c'est Nemo. Il a changé. En bien. En mieux. Et même son père est capable de dire à quel point Nemo lui fait du bien. À quel point il a une bonne influence sur lui.

Terminant finalement de préparer les deux boîtes à bento, Soren entend Nemo se lever. Le laissant alors se préparer pour cette journée à la plage, Soren termine de préparer leur sac pour le repas du midi, impatient. Il ne va que rarement à la plage, mais aujourd'hui, le soleil est déjà bien haut dans le ciel. Cela est décidé depuis quelques semaines déjà. Aujourd'hui, ils fêtent un mois de plus pour leur relation. Sept petits mois. Soren compte. Soren s'attache un peu plus. « Coucou chaton. » Doux surnom à l'encontre du rouquin. Soren vient l'embrasser avec tendresse, le laissant déjeuner tout en mettant tout en place à l'intérieur de la voiture. Un splendide véhicule qu'ils ont décidé d'acheter tous les deux récemment. Assez spacieux pour faire tout ce dont ils ont besoin. Que ce soit pour le refuge de Nemo ou le travail de ranger de Soren.

Une fois Nemo prêt, Soren se redresse, déjà au volant du véhicule, ses pokemon à l'arrière pour la plupart. Ils ne prennent pas trop de places pour le moment, après tout. « On peut y aller ? J'ai déjà trop hâte. » Avoue-t-il, caressant un instant la cuisse du rouquin une fois ce dernier à ses côtés. « Tu es splendide dans ce nouvel ensemble. » Compliments qu'il lance par habitude, par tendresse. Mais aussi parce qu'il le pense réellement et qu'il adore toujours autant voir les joues du jeune homme se colorer d'une teinte rosée.