Tu hoches la tête. C'est important pour toi que les bébés de ton élevage se retrouve chez de bons dresseurs qui comprennent que ce sont des êtres vivants. Tu fais tout pour lier un pokémon et un humain en fonction de caractère aussi, mais ça, Jim le sait. Tu lui as déjà expliqué. « Oui, elle est même très douée. Sa grand-mère est une éleveuse de typhlosion, un élevage qui a les mêmes valeurs que le mien. » Tu hausses les épaules. « Elle s'appelle Rafaela. » Dis-tu en roulant son prénom sur ta langue. Tu pourrais le répéter des milliards de voir qu'il ne perdrait pas de sa splendeur. « Elle a un passé difficile qui fait qu'elle n'arrive pas à toujours à savoir si ses actes sont bien ou mal. Cependant, elle essaie de bien faire les choses. » Tu ne sais pas encore pourquoi elle a du mal avec cette notion de bien ou de mal, mais tu supposes que ça vient de ses parents qu'elle ne parle jamais. Elle ne t'a jamais dis que c'est parent faisait partie de la team rocket et le sont toujours par ailleurs. La seule chose que tu vois c'est qu'elle fait de son mieux, et ça te suffit amplement. « Le caractère de mes feunards d'alola peuvent donner des petits avec un petit caractère qui peuvent lui correspondre et la guider à ma place quand je ne suis pas là. » Tu affiches un autre sourire derrière ton masque, encore une fois. « C'est une jeune dresseuse qui veut parcourir les arènes. » Elle est douce, et surtout avec les pokémons.

« Oui, elle est même très douée. Sa grand-mère est une éleveuse de typhlosion, un élevage qui a les mêmes valeurs que le mien. »
Alors c'est bon signe, parce que l'élevage de Fai lui a vraiment fait une excellente impression. Non pas qu'il soit un expert, après tout des Pokémon, il n'en a pas fréquentés tant que ça, sauf à l'armée. Il ne sait pas ce qu'est un bon élevage, mais il sait reconnaître un Pokémon heureux et ceux de Fairya le sont, indéniablement. « Elle s'appelle Rafaela. »
Rien que lorsqu'elle prononce son prénom, Fairya exprime tout l'amour qu'elle a pour cette personne. Alors, Jim sourit, simplement. Quelle importance que ce soit une fille, au final ; elle l'aime, c'est indéniable. C'est beau cette façon qu'elle a de parler de cette Rafaela. « Elle a un passé difficile qui fait qu'elle n'arrive pas à toujours à savoir si ses actes sont bien ou mal. Cependant, elle essaie de bien faire les choses. »
De toute façon, le bien et le mal c'est relatif ; l'enfer est pavé de bonnes intentions, et les pires des crimes sont commis au nom du Bien. Cette guerre à laquelle il a participée, elle avait bien un but, une finalité qui a été jugée bonne, ou utile, par les décideurs de tout ça. Et pourtant, il y a eu des morts, des blessés, des mutilés. Des sacrifiés. « Le caractère de mes feunards d'alola peuvent donner des petits avec un petit caractère qui peuvent lui correspondre et la guider à ma place quand je ne suis pas là. C'est une jeune dresseuse qui veut parcourir les arènes. 
– Du moment qu'elle est respectueuse de ses Pokémon, ce n'est pas un problème, dit-il simplement, en réfléchissant. Enfin, ça dépend aussi des champions, dans l'absolu. S'il y en a des cruels dans la liste, c'est un peu délicat d'envoyer ses compagnons au casse-pipe. Mais ce n'est pas surprenant que beaucoup de gens aient envie de tenter l'aventure étant donnée toute la propagande qui est faite autour de la sacro-sainte course aux arènes. »
Il hausse les épaules. Peu importe, il ne va pas changer le monde tout seul de toute façon. « Je n'aime pas beaucoup le Système Gaïa, s'excuse-t-il d'un regard vers la jeune femme. Comme tu es arrivée il y a un an, tu n'as pas connu le régime Weaver, ni Myrtha. Le monde entier avait l'air différent, à l'époque, et quand on a connu ça, qu'on a autant aimé ce qu'on avait avant... c'est difficile de se contenter de ce qu'on a aujourd'hui. »

« Oh, elle l'est ! » Si elle peine parfois à agir convenablement, ce n'est pas contre les pokémons. Elle peine plus dans les relations sociales humaines. Puis, tu écoutes Jim. Il est un peu sévère dans ses propos mais tu ne relèves pas. Il ajoute ne pas aimer le système gaïa, avis politique que tu respectes. Jusque là, tu n'as rencontré que des gens qui n'avaient aucun avis, ou qui était contre le régime weaver, on a su t'expliquer le régime, mais t'expliquer les inconvénient du système gaïa, et t'es sur qu'il y en a, toujours pas. Aucun régime ou système politique n'est parfait. Jim te parle de Myrtha et du régime weaver. Tu hoches la tête. « On m'a beaucoup parlé de Myrtha et du régime Weaver. Rarement en bien cela dit. J'avoue que j'ai cru comprendre les points fort du régime Weaver quand on m'a parlé de l'ambiance de Myrtha avant la tragédie. Cependant, ce n'est pas ce que les gens veulent mettre en avant. » C'est Isaïah, un jeune dresseur qui t'a parlé de Myrtha ou du moins de ce qu'il s'en souvenait de cette ville. « Tu saurais toi, me dire ce que tu penses du régime weaver et du système gaïa ? Je n'y connais pas grand chose, je n'ai pas trop eu le temps de me poser sur le sujet, mais j'imagine qu'un premier avis qui contre ceux que j'ai eu, peut être un plus dans ma propre culture. » Tu ne dis pas que tu choisiras un parti ou que tu seras forcément d'accord avec l'avis de Jim, toutefois, tu respectes les avis politiques des autres, même ceux qui contre les tiens.

Jim ne doute pas que cette Rafaela soit quelqu'un de bien ; sinon quelqu'un d'aussi gentil que Fairya n'aurait pas pu tomber amoureuse d'elle. Il ne répond rien et se contente d'exprimer son contentement d'un regard : c'est une bonne chose pour la jeune femme, elle mérite d'être entourée par de bonnes personne. « On m'a beaucoup parlé de Myrtha et du régime Weaver. Rarement en bien cela dit, continue l'éleveuse, ce qui, disons-le, crispe légèrement l'ancien médecin. J'avoue que j'ai cru comprendre les points fort du régime Weaver quand on m'a parlé de l'ambiance de Myrtha avant la tragédie. Cependant, ce n'est pas ce que les gens veulent mettre en avant. »
Oui, c'est vrai que pour la majorité des gens il y a énormément de choses qui ont la priorité sur le bien-être et le respect des autres races qui, pourtant, tolèrent leur présence bien plus que l'inverse. Pour la grande majorité des humains, c'est leur confort qui passe en premier, leurs problèmes, leurs ambitions, leur petite vie. Pourquoi gâcher tout ça en ouvrant les yeux sur la cruauté et et l'injustice qui règnent partout autour d'eux et auxquelles, en plus, ils participent. Tous autant qu'ils sont, ces gens-là sont coupables par leur passivité. Ça ne les empêche pas d'être aimables ou sympathiques, courageux, bienveillants sans doute, aussi ; si Jim ne devait aimer que ceux qui partagent son avis il n'aimerait effectivement pas grand monde. Mais, à bien des égards, il les trouve lâches ; en tout cas pour ceux qui ont l'âge de voir la réalité en face et qui préfèrent fermer les yeux. « Tu saurais toi, me dire ce que tu penses du régime weaver et du système gaïa ? Je n'y connais pas grand chose, je n'ai pas trop eu le temps de me poser sur le sujet, mais j'imagine qu'un premier avis qui contre ceux que j'ai eu, peut être un plus dans ma propre culture. 
– C'est toujours une bonne idée de se renseigner sur les deux points de vue, approuve-t-il simplement. De toute façon je ne suis pas là pour imposer mon point de vue et dire que c'est le seul valable. Je n'ai jamais obligé personne à libérer ses Pokémon ou à embrasser Ronald Weaver sur les pieds, hein, encore heureux... quoique c'est son fils qui dirige maintenant. C'est dommage, son père était du genre un peu moins énervé. »
Il hausse les épaules, parce que finalement, qui dirige, c'est un détail ; l'idéologie, elle, ne change pas. « Je ne condamne pas les dresseurs, et pas les éleveurs non-plus ; pas dans l'absolu. Tout ce qui m'importe c'est qu'on respecte les Pokémon, et pour ça il faut être informé. Tu savais, toi, que la grande majorité des Pokémon entrent dans un genre d'état apathique quand ils sont enfermés dans leur pokéball contre leur gré ? C'est pour ça que tous ne sont pas capables d'en sortir eux-mêmes. Ça veut dire que certains Pokémon passent la majorité de leur vie endormis et ils ne se réveillent que pour manger et combattre. Ça dépend du dresseur, bien sûr, mais c'est comme ça que certains fonctionnent et je trouve ça absolument scandaleux. »
Il soupire, et regarde désormais ses pieds, tandis qu'il avance prudemment sur le sol de plus en plus meuble et boueux. « Le problème du Système Gaïa, c'est qu'il encourage tout le monde à partir à la chasse aux Pokémon, à en attraper le plus possible ne serait-ce que pour accumuler cette histoire débile de Notoriété, à combattre pour gagner, et le tout sans jamais parler des précautions à prendre, des risques pour les Pokémon... tu trouves ça normal, toi ? »

Tu aimes savoir ce qui s'est passé à Lathéa avant que tu arrives, et la politique semble bien plus te concerner que tu ne le voudrais de part ton élevage. Cependant, tu n'es pas entièrement d'accord avec Jim, c'est ce qui arrive quand un sujet politique vient sur la table. Simplement, il est plus facile d'en parler avec toi qui ne juge en rien, et qui donne un avis calmement. La politique peut facilement échauffer les esprits, ce qui n'est pas ton cas. Il est très rare que tu te fâche, et d'ailleurs quand tu ressens de la colère, tu ne hurles jamais. Ton visage se tend simplement et ta voix se fait beaucoup moins douce, elle est froide, tellement froide qu'elle pourrait facilement trancher comme de la glace. Caractéristique des Pinkman sans aucun doute, encore quelques choses qui a sauté la génération de ta mère, cependant. Tu étais au courant pour les pokéballs, c'est d'ailleurs pour ça que tu n'obliges jamais tes pokémons à être dans leur pokéball pour ceux qui en ont. Ce n'est pas tous leur cas. Tu vis clairement dans le respect de tes pokémons et tu avances au niveau notoriété sans t soucier de ce que le système gaïa encourage ou non. Ton regard se pose sur un smogo qui semble attiré par ta présence et celle d'Alice. Tu poses ton regard ensuite sur la flabébé. « Alice, tu veux bien... ? » La flabébé hoche la tête et secoue sa petite fleur blanche avant d'avancer vers le pokémon poison. Pendant, ce temps tu arrête de marcher et tu regardes Jim. « Je ne dirai pas que je trouve ça normal. Cela ne l'est pas. Cependant, je vois beaucoup de dresseur venir à l'élevage régulièrement pour chercher leur perle rare pour leurs équipes. Je leur fais un topo sur ce genre de règle bien entendu, la plupart le savent. Parce que leur parents ou l'école l'ont fait avant moi. Je ne pense pas que ce soit qu'au système politique, quel qu'il soit qui doit forcément éduquer les êtres humains sur le respect de nos compagnons. C'est comme élever un jeune pokémon en lui apprenant qu'attaquer un pokémon qui n'a rien demandé, ce n'est pas bien. » Tu jettes un regard à ta flabébé qui commence à jouer avec le smogo. « Bien sur, qu'ils pourraient faire des sortes d'affiches ou en parler, et ça serait d'ailleurs quelques choses à faire. Cependant, ils savent mettre des règles. » Tu hoches la tête, les élevages sont assez réglementés mine de rien. « Je prend l'exemple de l'élevage, parce que finalement, je ne connais que ça. » Tu souris en voyant ta flabébé jouer avec ce smogo et tu retournes le visage vers l'ancien médecin-militaire. « On a des restrictions sur le nombre de reproduction par pokémon par mois, par exemple. Et c'est une excellente chose, ça évite les usines à pokémon qui ne se préoccupent pas du bien être de leurs femelles ou qui épuisent leurs mâles. On a également des restrictions sur le thème, par exemple... j'élève pour le moment uniquement des pokémons de type fée. Tu les a vu Khan et Gurri, mes Ponyta de Galar, je ne peux pas les faire reproduire. » Tu affiches un sourire. « Ils font des erreurs pour protéger les pokémons, et je pense qu'ils pourraient faire d'avantage de restrictions pour les élevages, des restrictions que je me mets toute seule. Comme m'intéresser au consentement du pokémon qui m'intéresse. C'est ce que fait Alice. » Disons que tu es à la fois d'accord et à la fois pas. « Cependant, je dois avouer quand même préféré ça à ce qu'on m'oblige à fermer Crèmignon et remettre mes bébés dehors alors qu'ils ont toujours vécu avec des humains et que leur parents sont aussi très attaché à l'homme, même s'ils viennent de la nature. » Tu penses à tes évolis et tes goupix d'alola particulièrement. Tu hausses un peu les épaules. « C'est peut-être égoïste envers les autres élevages où les pokémons sont potentiellement maltraités. Cependant, je pense qu'un mélange des deux régimes seraient intéressant à exploiter. » Encore faut-il que les pokélovers fassent passer leur message d'une meilleur façon qu'il soit.

Jim écoute toute la réponse de Fairya sans l'interrompre, concentré sur ce qu'il entend et sur ce qu'il voit, appréciant en silence de la voir demander l'avis du Pokémon qui l'intéresse visiblement plutôt que de lui envoyer une pokéball après l'avoir attaqué sauvagement. Une fois de plus, il se dit que si tout le monde était aussi respectueux que la jeune femme, alors le monde se porterait mieux ; pour autant, sa naïveté au sujet du système actuel et du rôle que n'aurait pas, d'après elle, le gouvernement dans l'éducation, les moeurs et donc le comportement des dresseurs ne risque pas de faire changer quoi que ce soit. « Il faut savoir faire des compromis ; je pense honnêtement qu'une société composée uniquement de villes comme Myrtha ne fonctionnerait pas longtemps. L'ennui c'est que les restrictions imposées en ce moment par le Système le sont pour paralyser la concurrence commerciale entre un élevage et l'autre, pas pour le bien-être des Pokémon. La preuve en est que les règles à ce sujet ne sont en aucun cas portées sur la qualité de la nourriture, la taille des enclos, le consentement des Pokémon sauvages... pas sur leur bien-être, en fait. »
Il hausse les épaules. C'est comme ça, de toute façon, mais ça lui fait plaisir de constater que tout le monde n'est pas insensible aux questions qui se posent à ce sujet. Fairya est quelqu'un de bien et il n'en a absolument jamais douté, qu'importent alors ses opinions politiques. Après tout, on peut être quelqu'un de formidable sans pour autant être militant. « Le régime Weaver était trop extrême sur certains points, mais les avis ont changé en dix ans. La preuve, certains élevages se font délivrer une certification des Pokélovers ; alors elle n'est pas officielle, hélas, mais quand je la vois à l'entrée d'un élevage je sais que les Pokémon sont bien traités. C'est un compromis qui se tient, d'après moi, parce qu'effectivement, certains Pokémon sont dépendants des hommes et ne survivraient pas livrés à eux-mêmes. Mais il y a une différence entre prendre soin des résidents d'un élevage et enfermer des Pokémon dans des cages pour les forcer à se reproduire et vendre ensuite leurs bébés à n'importe qui comme si c'était des petits pains dans une boulangerie. »

Tu écoutes Jim et tu comprends son avis, et tu le valides même. Cependant, il y a des petites choses dont il enferme le monde et c'est bien dommage, mais tu ne lui en veux pas et tu ne rebondis pas dessus non plus. Cela dit, tu hausses les épaules et tu souris en voyant le Smogo venir vers toi. « Bonjour, toi. Je suis Fairya. » Dis-tu avec douceur alors que le Smogo te laisse poser la main sur lui pour le caresser. Le pokémon poison et le pokémon fée repartent jouer ensemble. Tu te tournes vers le jeune homme. « Je suis d'accord avec toi, et il manque d'avantage de règles, c'est certain. Les usines à pokémons ne méritent pas l'attention qu'on leur donne à part des interventions judiciaires pour maltraitances sur pokémon. Cela commence tout juste à évoluer, par ailleurs. J'ai déjà réfléchis à monter une association contre ces dits élevages, qui nuisent en prime à ceux qui prônent le bien être pokémon comme moi ou encore d'autres éleveurs que je connais. Mais, je doute d'avoir le temps avec l'élevage. » Et avec la chorale que tu montes avec Daniel afin d'augmenter le bonheur de plusieurs pokémons de vos élevages et par plaisir de chanter et jouer de la musique en leur compagnie. « Toutefois, pour revenir au sujet de la pokéball, tu as bien vu qu'à Crèmignon certains ont une pokéball. Je t'ai dis que c'était le choix du pokémon. Mais en réalité, j'en ai deux à l'élevage qui en ont une, et c'est moi qui leur impose. » La pokéball a outrance est une mauvaise chose, tu le sais, tu l'as appris à l'école d'infirmerie, c'est en tout cas l'hypothèse que tu t'es faites alors qu'on te baratinait que ça ne leur faisait rien d'être dans un état second pendant plusieurs heures. « Burt et Diablo en ont une, qu'il la veuille ou non. Tout simplement parce quand je les ai rencontré, ils ont été extrêmement agressif, et le seul moyen que j'ai trouvé pour les éloignés de mon Nymphali en haute difficulté a été de leur lancer une pokéball dessus. » O'Malley était un jeune nymphali, un bébé et tu as dû le sauver d'un Mélofée sauvage qu'il lui mettait des claques sans s'arrêter et plus tard, d'un Fluvetin qui lui picorer la tête sans s'arrêter. Les deux pokémons ont même tenté de se retourner contre toi. « Ils n'ont jamais voulu que je les remette en liberté, mais ils ont parfois des piques de colère incontrôlable, et pour protéger les autres et eux-même, je me dois de leur imposer la pokéball. Bien sur, jamais longtemps, le temps qu'ils se calment. » Tu souris. « Je sais que la pokéball n'est pas un objet très idéal pour les pokémons, c'est juste un aspect pratique pour les gens qui voyagent beaucoup, pour les transporter, notamment et surtout quand ce sont de grands pokémons, par exemple. Mais, j'y vois aussi une certains sécurité. » Tu hausses les épaules, ton amie, Angarad, t'a expliqué que le mammochon de son défunt époux a été sauvé du cataclysme de Myrtha par sa pokéball, heureusement qu'il était à l'intérieur, ou comme tout le monde, il aurait fini écrabouiller par des débris.

Une fois de plus, l'homme prête une oreille attentive au discours de la jeune femme qui l'accompagne. Il a déjà donné son avis et l'interrompre pour le répéter ne servirait à rien sinon donner l'impression qu'il essaie d'imposer son point de vue ; or, ce n'est pas le cas du tout. La question des Pokémon colériques l'intrigue et, à nouveau, il fronce les sourcils. On lui a souvent dit que ce tic de faciès lui donnait l'air sévère lorsqu'il réfléchissait, mais il n'a jamais vraiment réussi à le faire passer. « Tu me laisserais examiner ces deux Pokémon ? demande-t-il, déférent. Je sais plus si je te l'ai dit ou non mais je suis médecin, à la base. Au début j'ai suivi des études de médecine pour les humains mais... bah, j'ai appris certaines choses dans le centre de formation militaire où on m'a envoyé. J'ai eu le temps, en presque deux ans. »
Il en garde un souvenir affreux mais objectivement, il pourrait aussi bien travailler dans un centre Pokémon, maintenant. D'ailleurs c'est une piste à laquelle il ferait bien de réfléchir, dans la mesure où les Pokémon méritent souvent bien plus que les humains de recevoir des soins. Enfin, non, il sait que ce n'est pas tout à fait vrai, mais c'est une pensée qui le traverse souvent, depuis l'incident qui lui a valu son emprisonnement. « Pour qu'ils soient agressifs comme ça il y a forcément une raison, et s'ils refusent de partir quand tu leur en donnes la possibilité alors cette raison, ce n'est pas la captivité. Je pourrai peut-être en savoir plus en les examinant. »

Tu écoutes la proposition de Jim concernant Diablo et Burt pour une examination. Tu n'as rien contre, bien qu'il ne t'avait pas dis qu'il était médecin. « Oh tu es médecin ? » Tu souris amicalement. « Je ne crois pas te l'avoir dit, mais j'ai un diplôme en infirmerie. Je suis infirmière de métier et il m'arrive d'être appeler en renfort à l'hôpital de Jude's Creek quand il y a besoin. » Tu souris, la coïncidence est rigolote encore une fois. « Mais, non je n'y vois aucun inconvénient. Jusque là, je me suis dis que c'était psychologique, peut-être dû à des traumatismes. Je ne voyais que ça, il y a quelques améliorations avec le travail que je fournis chez Diablo, mais Burt reste assez turbulent, sauf en présence de Poppins. Peut-être que c'est un besoin d'attention, je ne sais pas du tout. Cependant, si tu peux écarter les causes somatiques, je suis preneuse ! » Elle affiche un sourire amical et observe le Smogo qui semble se prendre d'amitié avec la flabébé et qui s'approche de toi. Tu sors une friandise et tu en tends une au pokémon poison. « Bienvenue dans notre folle aventure. » Le Smogo virevolte de joie et repart jouer avec Alice. « Bon sinon, tu vis où maintenant ? Encore chez monsieur Pendragon ? »