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Why are you so obsessed with me? - Kayela

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Dim 24 Jan - 22:02
Kay et Rafaela
Why are you so obsessed with me?
"Tu as besoin d'aide, Nana?" Ce matin-là, Rafaela est préoccupée par la santé d'un bébé Héricendre, qui ne se porte pas très bien. Il est né la veille, et il se présente avec des soucis qui peuvent aisément jouer avec la vie d'un petit Pokémon comme lui. Un souffle au coeur et un problème respiratoire sont les préoccupations les plus importantes, mais Naya semble gérer la situation suffisamment bien. Sa grand-mère a une formation d'infirmière, et c'est la voie qu'elle suivait avant de devenir éleveuse après des années de service. "Il ira mieux, mi amor. Tu peux sortir avec tes amis. Je t'appelle en cas de besoin." Elle offre un câlin au petit mal en point, et elle prend son propre Héricendre dans ses bras avec une moue triste. Elle espère fortement qu'il s'en sortira, et qu'il n'aura aucune séquelle de son mauvais début de vie.

"Je reste en ville, t'façon." Elle prend son manteau de cuir rouge, ses bottes de combat et son paquet de cigarettes qu'elle ne cache même pas de sa grand-mère. Cette dernière connaît ses plus grands défauts, même les histoires de drogue et de nuits enlacées par des inconnus. Elle lui fait promettre d'être safe, et elle quitte la demeure chaleureuse pour se faire mordre par l'air frais de la journée qui débute.

Skyler Bay est belle. Elle s'rend à son lieu habituel pour tirer sur son joint tranquille, loin des emmerdeurs, et l'écrase une fois terminé. L'euphorie n'tarde pas, l'calme non plus. Ça l'empêche de paniquer par rapport au Pokémon, par rapport à son anxiété trop grande pour ce petit qui pourrait très bien ne pas passer la nuit. Ça la fait sourire, et c'est c'qui compte. Elle envoie un message à Jared, peu persuadée qu'il lui répondra - elle pense qu'il s'entraîne sûrement avec Roucool. Eux deux doivent commencer à gagner de l'expérience pour prétendre un jour aux arènes - elle a hâte, très hâte, de pouvoir commencer. Mais aujourd'hui, elle a simplement besoin de relaxer, et d'pas s'faire emmerder.

Cette mince pensée reste avec elle jusqu'à ce qu'une figure semi-reconnaissable apparaît dans son champ de vision. Elle s'lève du béton où elle était assise et s'demande si les gouttes pour ses yeux ont eu le temps d'agir. SI c'est le flic ou la pompier, elle est coincée. Mais osef, elle fera comme à son habitude : se foutre du monde entier.
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Mar 26 Jan - 0:07
Les moments de pause sont rares avec mon métier. Et ce qui est encore plus rare, c’est que je les passe en ville plutôt qu’en pleine nature. Mais aujourd’hui, une balade à Skyler Bay me tente. De bon matin, j’arpente les rues de la jolie ville côtière, me dissimulant de la fraîcheur dans une épaisse doudoune.
Callisto emboite mon pas, la petite oursonne arbore une mine un peu boudeuse, déçue de ne pas aller s’entraîner en forêt. C’est qu’elle peut se montrer bien plus motivée que moi par moment, mais malheureusement pour elle, ce matin je n’ai pas la force de penser à mon entraînement. Mon projet est plutôt de trouver un endroit dans lequel m’installer pour savourer un café et un petit déjeuner.

Mais comme rien ne doit jamais se passer comme prévu, je rencontre sur le chemin un visage familier, une jeune blonde que j’avais déjà eu l’occasion de sermonner un soir. Naïf et pensant cette histoire derrière nous, je m'approche de Rafaela qui se lève, imaginant qu’elle vient me saluer.
Mais je repère vite un bon nombre de détails qui clochent. Le manque d'équilibre, la face aussi étonnée que mécontente de me voir, et surtout, deux grandes pupilles dilatées. Bien sûr, elle est défoncée. Et le clou du spectacle, c’est Callisto qui grogne, habituée en temps normal à m’aider à arrêter les individus ayant ce genre de comportement. Je me retrouve à la calmer tout en me dépêchant de saisir le bras de la jeune fille, sachant pertinemment qu’elle va nier et essayer de filer.

Sérieusement, encore ? T’as vraiment de la chance que je te choppe pas en uniforme à chaque fois. Qu’est-ce que tu as encore fabriqué ce coup-ci ? Bon viens avec moi, tu vas m’expliquer ça au chaud
Pour l’instant, je ne lui laisse pas vraiment le choix. Je préfère la savoir avec moi qu’en train d’errer dans les rues de la ville, à se faire ramasser soit par un connard, soit par un collègue qui lui fera passer la journée en cellule de dégrisement. Je l’amène jusqu’à un café, prend commande, et la laisse s’expliquer.
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Ven 29 Jan - 0:21
Kay et Rafaela
Why are you so obsessed with me?
Rafaela tape nerveusement le dos de son téléphone, impatiente que sa nana lui envoie un message rassurant concernant l'Héricendre malade. La drogue la calme, cependant, et son anxiété s'évanouit lentement, et laisse place à une relaxation presque totale. Totale jusqu'à ce qu'elle entende la voix d'un emmerdeur professionnel slash flic, slash obsédé par sa personne. La jeune adulte lève les yeux vers le ciel, complètement froide à l'idée d'se faire encore réprimander. Elle tente un pas vers la gauche, mais il la force presque à aller avec lui. "Oh, mais il miaule! C'est mignon, on dirait presque qu'il tente de grogner. T'entends ça, Cersei?" La Héricendre ricane dans son coin. Elle sait très bien que la dresseuse n'est pas une malfaisante, elle n'est pas quelqu'un de mauvais, elle a certes un problème avec l'autorité et les gens qui pètent plus haut que leur cul, mais ça...

"Ça va papi, tu te calmes? T'en veux, ça pourrait p'tête aider tes nerfs." Elle roule des yeux si fort qu'elle est persuadée que même sa mère pourrait l'entendre. Elle frissonne en pensant à ses parents - le moins elle y pense, le moins son corps la dérange et ne lui rappelle les blessures passées.

Le policier insiste pour qu'elle le suive, et elle hausse des épaules. Un café gratos, ça s'prend, quand même. Elle sourit largement au flic en suivant à ses côtés, ses pensées perdues vis-à-vis du bébé Pokémon. Elle s'demande ce que sa grand-maman fera pour le sauver, mais elle sait qu'il est entre de très bonnes mains. "Pourquoi faut-il toujours qu'tu m'accuses de quelque chose, comme si j'étais un sbire de la Team nulle à chier? J'suis allée m'relaxer parce qu'un bébé Héricendre va p'tête mourir à l'élevage. Content?", qu'elle crache, les yeux presque remplis d'eau. Elle les détourne et Cersei se frotte contre elle. Rafaela lui câline distraitement la tête et elle lui embrasse le front. La blonde n'a pas du tout envie de voir le petit dépérir. "Latté glacé au caramel, s'teup. Tu pensais prendre des beignets, aussi?" Elle s'moque de lui à demi-mesure, parce que franchement, elle commence à avoir la dalle. Les munchies arrivent, elle sent son ventre insatisfait gronder.

"Tu sais, Kay.." Le respect, elle n'en a pas, lorsque les autres assument des choses inappropriées par rapport à elle. La blonde pose son regard grisé contre le sien, totalement sobre, et met son menton dans le creux de sa main pour mieux l'observer. "J'en croirai presque que t'es obsédé par moi, à force de me suivre comme ça."
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Ven 29 Jan - 10:49
Bien sûr, je ne m’attends pas à ce que la jeune fille coopère sans râler, je serais bien stupide d’espérer qu’elle me suive avec le sourire. Comme prévu, elle commence son show : "Oh, mais il miaule! C'est mignon, on dirait presque qu'il tente de grogner. T'entends ça, Cersei?". Bien sûr, son Pokémon ricane, sous l'œil réprobateur de Callisto qui la regarde d’un air désespéré. Je sais ce qu’elle en pense, elle préférerait que je ne m’attarde pas sur le cas de Rafaela. Je m’entête quand même, ne laissant pas vraiment le choix à la rebelle qui s’en agace "Ça va papi, tu te calmes? T'en veux, ça pourrait p'tête aider tes nerfs.
Très habitué à rester calme dans ce genre de situation, je me prête au jeu, mimant même le roulement de ses yeux
- Il va falloir trouver plus original, jeune fille, celle là je l’ai entendue un bon millier de fois au boulot. Je prends une pause avant de reprendre sur un ton plus sérieux, allez, arrête un peu et accepte le café, je t’assure qu’avec l’état de tes pupilles, il vaut que ce soit moi que tu suives."

Elle accepte et me suit durant les cinq minutes qui nous séparent de la première terrasse, sans arrêter de se plaindre "Pourquoi faut-il toujours qu'tu m'accuses de quelque chose, comme si j'étais un sbire de la Team nulle à chier? J'suis allée m'relaxer parce qu'un bébé Héricendre va p'tête mourir à l'élevage. Content?".
Je ne réponds pas pour le moment. D’une part je préfère garder mon discours pour le moment où nous serons installés, et d’autre part, j’observe une larme au coin de son œil, ce qui me laisse penser que renchérir pourrait simplement la braquer. Je temporise simplement en disant sobrement “J’t’accuse de rien, Rafaela

Un instant seulement passe avant que nous soyons installés au café. Mon invitée profite de son statut et commande des beignets en plus de nos boissons. Elle ne tarde pas avant de revenir à la charge en me regardant dans les yeux, toujours intrépide et sûre d’elle "Tu sais, Kay. J'en croirai presque que t'es obsédé par moi, à force de me suivre comme ça.
Je pose mon café et ignore sa provocation pour revenir au sujet qu’elle esquive soigneusement
- Un bébé Héricendre hein ? J’espère qu’il va s’en tirer. Tu sais… Je t’emmerde pas pour le plaisir, je t’emmerde pour ça, parce que je sais bien de quoi t’es faite derrière ton regard de bourrine. Quand je te ramasse comme ça, je sais bien que t’as pas fait une connerie, je sais qu’il y a un truc derrière. Tu veux pas en parler, faire autre chose plutôt que de risquer de te faire ramener par les flics ?"
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Jeu 11 Fév - 21:05
Kay et Rafaela
Why are you so obsessed with me?
Elle est pétée, Raf. Complètement. Ses yeux sont blancs mais ses pupilles sont si dilatées qu'elle a besoin des lunettes de soleil pour ne pas que le café lui aveugle les mirettes. Son acte n'impressionne pas Kay, et elle souffle de découragement. Cersei les suit au trot, elle n'comprend pas trop pourquoi l'homme est toujours dans leurs pieds alors qu'elles tentent juste d'se détendre. Cersei, au moins, elle n'juge pas les mauvaises habitudes de sa dresseuse. La petite Héricendre sait très bien que Rafaela n'est pas une mauvaise personne. Elle a un passé de merde et des habitudes catastrophiques, peut-être, mais ça ne fait pas d'elle quelqu'un qui tuerait sur un coup de tête. Sauf ses parents, peut-être, mais elle n'va pas confier ça au flic. C'un plan pour se faire enfermer comme il faut. "C'est drôle mais ton ton est toujours bien accusateur. Tu m'fais penser à mon père et ça m'fout les boules." Oops? C'est pas forcément c'qu'elle voulait dire, hein. Elle n'veut pas trop s'aventurer sur cette pente glissante, mais c'est sorti. Elle répondra aux questions, si jamais il y a.

Troublée par sa présence ici, elle sirote le latté entre ses mains avec anxiété. Elle qui pensait qu'la drogue l'aiderait à n'plus être nerveuse, peut-être que ça prend plus que ça pour qu'elle ne le soit plus. Mais parler de ce qui est arrivé, elle n'kiffe pas trop. Elle préfère franchement tout foutre dans la petite boîte qui est sa tête et rapidement oublier, passer à autre chose, à son futur rêve. Elle sait que Jared et elle sont dans le même bateau. Les parents qui appartiennent à la Rocket, la fuite, la future vengeance. Une fois qu'ils soient assez forts pour affronter les arènes, ils pourront prétendre à démanteler le réseau dont personne ne s'occupe. "C'est drôle, habituellement, les flics ne m'emmerdent pas trop. Y'a que toi et Naia qui êtes dans mes jambes, pire qu'une queue, là." Elle s'gêne pas. Pas avec Kay. "Ma grand-mère dit qu'il va s'en tirer aussi mais j'y crois moyen. On a pas les ressources à l'élevage et ma grand-mère commence à manquer d'énergie pour ce genre de choses. Ça m'fait peur, et elle le sait, mais on en parle pas trop. Donc j'me suis dit que j'me changerais les idées c'soir pour me permettre de chercher où j'pourrais trouver l'aide adéquate. Fairya n'a pas ce genre de Pokémon qui peut soigner, ou du moins, ils ne sont pas encore évolués." Elle souffle. C'est rare qu'elle parle autant sans dire de conneries deux phrases de suite. "J'avais pas l'énergie pour être normale aujourd'hui. Donc voilà." Elle essuie les larmes qui roulent sur ses joues, et Cersei se couche sur ses genoux. Elle n'a pas du tout envie de perdre l'Héricendre, ni sa Nana.
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Dim 14 Fév - 19:01
La série de provocations continue, sur différents sujets, d’abord son père, puis à propos de quelqu’un que je ne connais pas, une certaine “Naïa”. Je ne réponds toujours pas, je sais bien que cet enrobage d’insultes ne vaut rien et qu’elle n’en pense pas un mot. Des cas comme ça , j’en ai vu plus d’un, je sais ce que c’est de chercher à repousser les gens pour éviter qu’ils ne s’approchent du point sensible. Mais avec moi, ça ne marche pas, je continue jusqu’à ce qu’elle réponde enfin : "Ma grand-mère dit qu'il va s'en tirer aussi mais j'y crois moyen. On a pas les ressources à l'élevage et ma grand-mère commence à manquer d'énergie pour ce genre de choses. Ça m'fait peur, et elle le sait, mais on en parle pas trop. Donc j'me suis dit que j'me changerais les idées c'soir pour me permettre de chercher où j'pourrais trouver l'aide adéquate. Fairya n'a pas ce genre de Pokémon qui peut soigner, ou du moins, ils ne sont pas encore évolués."
Elle s’arrête un instant, et attend que quelques larmes coulent avant de reprendre : "J'avais pas l'énergie pour être normale aujourd'hui. Donc voilà”. Quelque part, j’ai ce que je voulais, elle se livre enfin. Je regrette un peu que ça passe par des larmes, mais il n’y a rien d’autre qui fasse fondre sa carapace, et sans ça elle aurait pu m’insulter encore indéfiniment.

Je change de place pour installer ma chaise à côté de la sienne, de l’autre côté de la petite table ronde de la terrasse, j’en profite pour lui tendre un mouchoir. Je change également de ton pour parler plus calmement. “Les autres flics cherchent des gens qui enfreignent la loi, et c’est normal qu’ils aient pas grand chose à te reprocher. Mais là c’est pas le policier qui te parle, c’est quelqu’un qui en a quelque chose à faire de toi”. Le discours est cliché, j’en ai conscience, mais il est sincère, alors je continue, espérant qu’il la touche quand même. “Je t’accuse de rien, je m’en fiche de la weed, c’est un symptôme, pas une cause, je sais bien ça. A ton âge j’aurais vrillé pour moins que ça, et c’est pas parce que c’est derrière moi que j’ai oublié.
Je cherche mes mots quelques secondes avant de reprendre, ne sachant pas comment la rassurer concernant le petit Héricendre, je me contente de proposer mon aide, “Je peux faire quelque chose pour ce p’tit bout ? Je sais pas, je connais peut-être quelqu’un dont il a besoin ? Et si c'est pas possible, profite du temps qu'on a pour me déballer ton sac, parce que je te laisse pas partir tant que t'as les yeux dans cet état.
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Ven 19 Fév - 5:57
Kay et Rafaela
Why are you so obsessed with me?
Elle rêverait de pouvoir l'ignorer. Elle veut pas entendre ces paroles, les bons mots, le réconfort. Elle a l'impression qu'tout le monde la traite comme une enfant alors que Raf, elle a pas envie d'être vue à part. Elle veut être comme le reste, mais en même temps, elle siat très bien qu'c'est pas possible. Elle souffle en l'entendant lui dire qu'il se fout de la drogue, et qu'il est là jusqu'à ce qu'elle crache le morceau et que le weed quitte son corps. Elle prend une gorgée du café latté et ferme les yeux quelques instants pour ravaler les larmes qui naissent dans ses paupières. Elle les cligne, et malheureusement, quelques gouttes s'enfuient, la laissant vulnérable. Putain de bordel de merde. Pourquoi faut-il que quelqu'un tienne autant à la réconforter? "T'es chiant, j'espère que tu l'sais." Elle avait pas l'goût d'se confier, mais en même temps, Raf a pas mille choix. Soit elle cause avec Kay, soit elle quitte jamais ce putain de banc. Elle mordille la peau qui entourent ses ongles et lève son regard dilaté vers le policier. "T'as déjà eu la haine, Kay? Genre, une haine si profonde que t'as envie de foutre la ville à feu, à sang, de travers, et de t'enfuir très loin? T'as déjà eu l'goût de tout péter, de tuer, pour ensuite t'enlever la vie? Parce que j'me bats constamment avec l'idée. Cersei, ma grand-mère, Fairya et Jared sont les gens qui m'tiennent ici. Qui font que j'm'accroche. Parce que vivre là -- , elle pointe sa tête avec un dégoût marqué sur le visage, vivre dans ma tête, ça m'dégoûte. Parce que j'revis sans cesse les putains de coups, les mots, les gestes, les brutalités d'mes parents." Son regard est agressif, sauvage, presque enragé.

Elle étouffe. Elle panique, et elle a l'impression que la pièce se renferme autour d'elle. Elle hyperventile, et a du mal à parler. "Je sais pas ce qu'on peut faire pour lui - je sais pas, je sais rien, j'connais personne... " Elle panique. L'anxiété fait qu'elle s'gratte les bras, et Cersei se lève immédiatement et hurle. Elle déteste quand Raf a une attaque, mais c'est plus fort qu'elle. D'admettre ça, de revivre la brutalité que ses parents ont utilisé sur elle, de se souvenir des mots dégueulasses exprimés par les membres de la Team Rocket que sont sa famille, elle a l'coeur qui bat trop rapidement, elle se sent faiblir. Elle tente de se lever et retombe par terre. "Merde..." Et évidemment, elle a pas sa médication. Parce qu'elle pensait être tranquille, ce soir, avec le joint, Cersei, et la musique vibrant dans ses oreilles. "Je... Je peux pas, j'y arriverai jamais, Kay..."Et la crise de larmes commence.
By Evaporter
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Sam 20 Fév - 14:25
"T'es chiant, j'espère que tu l'sais.", la dernière phrase, la dernière provocation gentillette avant que ça ne dérape, avant qu’elle laisse la tempête s'échapper : "T'as déjà eu la haine, Kay? Genre, une haine si profonde que t'as envie de foutre la ville à feu, à sang, de travers, et de t'enfuir très loin? T'as déjà eu l'goût de tout péter, de tuer, pour ensuite t'enlever la vie? Parce que j'me bats constamment avec l'idée. Cersei, ma grand-mère, Fairya et Jared sont les gens qui m'tiennent ici. Qui font que j'm'accroche. Parce que vivre là -- , elle pointe sa tête avec un dégoût marqué sur le visage, vivre dans ma tête, ça m'dégoûte. Parce que j'revis sans cesse les putains de coups, les mots, les gestes, les brutalités d'mes parents."
Son regard me glace, il contient toute la haine de sa confidence. Je ne peux même pas le soutenir et continuer à la regarder dans les yeux, je les détourne le temps d’essuyer une larme. Le boulot devrait m’avoir entraîné à éviter la décharge émotionnelle des autres, mais ça, je ne m’y habitue jamais.
Je ne peux pas rester calme alors que la personne que je vois à bout de nerfs n'est qu’un autre moi, simplement 10 ans plus jeune, la seule chose qui nous différencie étant la présence ou non de barrières de sécurité le long de notre route.
Et la situation continue à m’échapper quand la respiration de la jeune fille s’emballe, ne lui permettant que quelques mots inquiets sur le Héricendre avant de tenter de se lever et de retomber en larme sur sa chaise, ajoutant finalement "Je... Je peux pas, j'y arriverai jamais, Kay..."

Et je suis là, à observer cette scène hors de contrôle, sans savoir quoi dire ou quoi faire. Un proche aurait sûrement fini dans mes bras, mais pour Raf, c’était plus délicat que ça. A de pouvoir construire un discours rassurant, je dis juste ce qui me passe par la tête “Bien sûr que tu peux y arriver… T’es passée par plus de choses que 90% des gens qui ont mon âge, voir plus, tu sais ? Je reprends ma respiration, essuie une autre larme, et termine en pointant du doigt le côté gauche de sa poitrine, j’vais te dire, j’ai jamais eu cette envie de tout péter parce que j’ai pas la moitié de ta force, celle que t’as là-dedans
Un ange passe, une longue minute durant laquelle je contrôle ma respiration pour rappeler mes larmes. Je cherche n'importe quoi pour l'aider, pour la réconforter, une parole, une pensée, me demandant si je dois passer à autre chose ou insister encore. Mais bien sûr, pour une détresse pareille, pas de formule magique, alors je finis par poser une main sur son épaule “Bon, je maintiens que je vais pas te laisser toute seule dans cet état, mais c’est toi qui vois, si tu veux continuer à parler, j’écouterai tout ce que tu as dire, c'est le moment de vider ton sac par rapport à ton passé, mais si tu veux te changer les idées on peut aller faire n’importe quoi d’autre
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